ABZU  
Suggestions
OUI, MAIS...
Iglou Créé pas des anciens de That Game Company, Abzu se veut être la suite spirituelle de Journey, mais est-il aussi puissant que son ainé ? Le jeu vous place dans la peau d’un plongeur de sexe inconnu en quête d’identité et de réponse sur le monde monde sous-marin d’ABZU. En termes de gameplay, le jeu est d’une simplicité enfantine, tout comme Journey : nager, accélérer, s’accrocher et communiquer. Le but du jeu est d’explorer les fonds marins à la recherche de puits asséchés, ainsi que de libérer une partie de la faune sous-marine dans des zones plus ou moins grandes. ABZU a une direction artistique à tomber par terre : chaque coup de palme et déplacement est un véritable ballet aquatique, le tout supporté par un Unreal Engine 4 en pleine forme, sans oublier une OST grandiose composé par Austin Wintory. Mais alors, c’est quoi le problème d’ABZU ? Le souci, c’est qu’il arrive après Journey, et on se retrouve devant une copié-collé sur quasiment tous les points, sans jamais atteindre cette apothéose que Journey proposait (la montagne et le trône de l’âme). ABZU n’en reste pas moins un véritable voyage onirique à faire.
OUI !
Kim Abzû ou une aventure formidable à vivre ! Je trouve qu'il n'a même aucun défaut. Appuyé grandement par l'espace aquatique qu'il propose, rentrant en plus complètement dans mes goûts de jeux comme Ecco, le jeu est très court pour un jeu d'aujourd'hui. Cependant, cela n'est pas une mauvaise chose en soi. "C'était mieux avant" ou l'accès direct à une histoire, mêlé à la poésie de l'ambiance, de la musique et l'extrême beauté des environnements d'eau et des profondeurs : c'est un peu tout ça Abzû ! J'ai également énormément apprécié la simplicité déconcertante du gameplay. Là où de nombreux se cassent les dents pour savoir lequel sera le plus complet, le plus grand, le jeu fait simple. Et cette fraicheur retrouvée et qui me laisse grandement respirer, se mélange à la contemplation des espaces. Ça et là, également, des petits et rares trophées à gagner pour remplir le cahier des charges, sur lesquels on aura tout le temps de s'attarder. Et même s'il y avait quelques jeux archi et trop complets que j'avais aimés et qui font partie de ce qu'on appelle la mode, Abzû, indépendant, précis, concis, simple et qui va droit au but, merveilleusement beau qui plus est, reste irremplaçable.
OUI, MAIS...
Twinsen Threepwood Je rejoins l'ami Iglou à la virgule près. Alors que rajouter ? Effectivement, soyons clair : Abzu est la copie conforme de l’œuvre de Jenova Chen et de Thatgamecompagny, au point que l'on a plus ici l'impression d'en jouer le second mouvement qu'un nouveau jeu à part entière. Le jeu transpire Journey à chaque seconde de son déroulement : même introduction, mêmes chromatides, même type de personnage, même mouvement/gameplay (l'écho est repris), même scénario (on progresse en redonnant vie à des zones le tout en découvrant une civilisation disparue racontée par des vestiges hieroglyphiques), même rythme, même mélopée d'Austin Wintory... Si on est émerveillé par la forme de ce merveilleux ballet aquatique, le fond tourne au véritable plagiat (les phases de descente rapide, le tunnel de lumière, les méchants à la rougeur menaçante, tout y est !) en se payant quelques petites anicroches au passages (loadings, répétition d'énigmes) et une émotion moindre, car plus dans le démonstratif. Je suis dur, car Abzu reste un voyage incontestablement splendide, mais finalement peu touchant me concernant, car trop dans la réplique et la petite heure de jeu vendue 20€ aura là aussi son importance.
UN REVE AQUATIQUE
Wizzy Quand on a goûté aux mers de sable, difficile de ne pas voir en Abzû le prolongement de Journey. Il faudra toujours aller de l'avant, en plongeant à corps perdu dans les profondeurs d'un océan. Les environnements aquatiques, somptueux, s'animent d'une vie bariolée. Les bancs de poisson multicolores filent à toute vitesse et on croisera jusque dans les abysses de débonnaires mammifères marins aux tailles imposantes. Flâner permet d'observer cette vie qui s'organise, de découvrir des formes inédites : c'est là la différence avec Journey. On peut y jouer sans s'arrêter, filer droit au but, et ne pas s’apercevoir de la magie qui nous entoure. Abzû a cette belle naïveté de croire que le joueur n'est pas qu'un joueur. Qu'il va s'arrêter un instant, tantôt pour contempler, juste pour contempler, tantôt pour virevolter en s'accrochant à des créatures marines pour d’éphémères ballets.
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