Avec sa réputation sulfureuse de survival horror porn et gore, Agony est parvenu à capter l'attention de quelques joueurs avides de sensations fortes. Je n'ai pas peur d'avouer que ma curiosité mal placée m'a mené tout droit vers ce territoire interdit. Oui, Agony est dégueulasse. Techniquement parlant, entre deux couloirs dans le noir total, le jeu dégobille sur nous des textures hideuses et mal assorties, des freezes glaireux et autres PNJ difformes. Oui, Agony est un enfer à jouer ! Le jeu nous plante dans des labyrinthes abscons avec des possibilités d'infiltration quasi-nulles. On trépasse sans cesse ! Dans ce fatras mal foutu, il y a au moins quelques énigmes (pour souffler) et une bonne idée qui navigue à vue, celle une fois mort de pouvoir se réincarner dans une des âmes qui errent dans les coursives. Avec sa bande-son à devenir fou (très réussie au demeurant), son absence de compassion et sa laideur, Agony atteint quelque part le but qu'il s'est fixé : celui d'être un véritable supplice pour le joueur !