Alors que le Prince de Perse s'apprête à nous revenir trés bientôt, c'est d'un autre Prince dont je viens vous entretenir : Aladdin. Sur 10 niveaux colorés et fidèles au dessin animé, vous allez devoir aider Aladdin à vaincre le maléfique Jaffar. Doté d'une animation bluffante pour l'époque, Aladdin répond parfaitement aux sollicitations du pad, tant et si bien que l'on pourrait se croire face au dessin animé, les musiques et l'humour de certaines situations terminant de nous plonger dans l'ambiance des contes des mille et une nuits. Seuls petits regrets, une difficulté parfois mal dosée et des collisions de sprites parfois approximatives, mais ce ne sont là que deux grains de sables qui ne viennent en rien ternir le plaisir de jeu. Réalisé en partenariat avec les studios Disney, contrairement à son homologue sur super nintendo, Aladdin démontrait une fois encore, qu'une mégadrive bien programmée pouvait rivaliser avec la machine de Big N.

Que dire de plus, à part que ce monument vidéoludique est un titre obligatoire dans chaque lutothèque Megadrive. David Perry, bossant à l'époque pour Virgin Game, a vraiment tout donner dans cette adaptation du célèbre dessin animé de Disney. Je me rappelle avoir lu une interview où il expliquait que pour tenir les délais, il a du faire des tas de nuits blanches d'affilés. A la fin du développement du titre, il a pioncé pendant près d'une semaine, il ne se relevait que pour bouffer. Il faut dire, lorsqu'on voit ce chef d'œuvre d'animation, il y a de quoi en rester pantois ! Subtilement mis en couleurs, animé à la perfection, Aladdin MD est le sommet de l'Everest pixelisé ! Doté d'un gameplay varié, d'une richesse d'action incommensurable, et d'un humour omniprésent, ce jeu Megadrive doit obligatoirement faire parti de votre ludot... hein? Mais je l'ai déjà dit ça ! Allez vous savez ce qu'il vous reste à faire !

Je me rappelle qu'étant enfant, j'allais au ciné voir les Disney, et Aladdin m'avait émerveillé, tout comme le jeu qui suit à la lettre l'histoire du film. Aladdin se déroule en 10 niveaux, du désert au palais du sultan, en passant par le monde du Génie de la lampe. Vous incarnez donc le célèbre Aladdin, qui manie son cimeterre étincelant pour traverser Agrabah, échapper aux prisons du sultan, survivre à l'épreuve des flammes de la grotte des merveilles, s'emparer de la lampe du génie et sauver la princesse Jasmine du diabolique Jafar. Les niveaux sont bien colorés et fournis, avec des musiques très rythmées et entrainantes qui collent à la perfection. Les gardes sont aussi abrutis qu'hilarants. L'animation est parfaite, notre personnage principal a fière allure mais il y a un petit défaut à signaler : les coups de cimeterre sont parfois aléatoires, surtout quand on se retrouve en face d'ennemis qui vous lancent des couteaux. Mais attention, Aladdin n'a pas que son cimeterre : durant votre partie, vous volerez des pommes qui vous permettront d'assommer des ennemis à distance. Le jeu nous entraine dans un monde merveilleux, où danger et humour se marient bien.

Pour sûr, Aladdin restera une référence MD pour longtemps ! A l'inverse de la pâle version sur SNIN, le jeu dispose vraiment de toutes les composantes d'un grand Hit ! Les graphismes sont fins et colorés de façon on ne peut plus fidèle au dessin animé de Disney sorti la même année, autant dans l'enceinte du jeu (stages et bonus) que dans les interfaces (présentations et détails de l'histoire entre chaque étape). On peut encore plus applaudir les mélodies fabuleuses, une fois de plus calquées au millimètre près sur le film d'animation, en lien direct avec l'évolution de l'aventure. L'animation n'est pas en reste, puisque les héros (Ali et Abu) tout comme les ennemis présentent une vaste palette de mouvements et mimiques très fluides et plutôt humoristiques (à noter que lorsque vous portez votre regard sur les décors, de drôles de choses s'y passent...). Le périple qui vous attend va vous faire transpirer par sa diversité ingénieuse : ruée étroite au cœur d'un couloir de lave, parcours en tapis volant ou bien les Bonus Stages aux commandes d'Abu... Bien que la fin nous déçoive quelque peu après ce dur labeur, c'est un très grand jeu !

Aladdin ! Peut-être le jeu Megadrive le plus drôle ! Les graphismes sont sublimes, les niveaux variés, et surtout l'humour est omniprésent (entre le garde qui perd son futal et le panneau stop dans le désert ...). Aladdin se défend ici avec un sabre, il traverse les Mille et une Nuits pour arriver devant l'infâme Jâfaar et profiter de nuits torrides avec la belle Jasmine. On joue ici à un super HIT de la Megadrive, fidèle au monde du film, avec beaucoup plus d'action que dans l'opus Super Nes (qui est en fait très différent). Il est peut-être un peu difficile mais c'est bien là son seul défaut !

La première fois que j'ai joué à Aladdin, j'ai eu la sensation d'assister à un véritable dessin animé. Sauf que là, j'avais une manette dans les mains. C'était bien moi qui dirigeais le personnage ! Grâce au savoir faire de Disney et au génie d'un dénommé Dave Perry, Aladdin a vraiment changé la donne dans les jeux vidéos. Jamais animation n'a paru aussi fluide, aussi magique, aussi sensationnelle que celle qui fait vivre les personnages d'Aladdin. Il n'y a qu'à voir la course de notre voleur oriental avant de sauter sur la bosse d'un dromadaire et de donner quelques coups d'épées. S'il n'y avait que les mouvements, mais non, le jeu est magnifique, transcende la Megadrive en reprenant d'après nature les principaux décors du film. De l'ambiance bleutée des grottes au monde cartoon et délirant du Génie, Aladdin émerveille. La musique d'une grande finesse, n'est pas en reste et nous amène tout droit au pays des Milles et une Nuit. Seule ombre au tableau : la gestion des sauts qui manque par moment de souplesse. Mais en dehors de ça, c'est un grand rêve bleu.

Oui, je l'affirme haut et fort : La version MD est inférieure à la version SNES ! S'il est vrai que cette version a fait son petit effet (visuel) à l'époque, il serait temps de reconnaître qu'aujourd'hui, elle a assez mal vieilli et n'arrivait pas à la cheville de la version Capcom. Cet Aladdin offre une animation remarquable (le style "Perry") et des couleurs vives du plus bel effet. Mais à côté de ça, le jeu souffre de trop de défauts : Une maniabilité approximative, une hitbox douteuse, un scrolling saccadé, une bande-son crasseuse (mais officielle !) et un level-design vieillot. Non pas qu'il soit à jeter à la poubelle, mais force est de reconnaitre que l'épisode SNES est bien plus agréable à jouer que cette version Virgin Interactive... Et puis, quel manque d'originalité au fond : Prenez Earthwom Jim et mettez-y le background d'Aladdin ; voilà, vous avez votre Aladdin sur MegaDrive (le charme d'Earthworm Jim en moins...). Bref, cet Aladdin misait tout sur son physique, en omettant de proposer un gameplay aux p'tits oignons. Bref, je reste sur mon épisode SNES !

Sorti en 1993 en pleine guerre des consoles, l'Aladdin de David Perry a mis une claque internationale à toute la profession et la communauté. Véritable dessin animé hallucinant d’exactitude, le jeu d'action / plateforme transcende la console de Sega, au point d'en faire oublier la version SNES de Shinji Mikami, pourtant elle aussi excellente. Avec le recul, on se rend compte de la filiation indiscutable entre cet Aladdin MD et Earthworm jim, du même créateur : même construction dans le level et le game design, même rythme, même idée de mini-jeu, même jouabilité (un peu juste) niveau plateforme, même qualité graphique et sonore (une baffe !). Les niveaux sont très variés et reprennent avec une grande fidélité les lieux et scènes cultes du film. Le jeu aime nous surprendre : on pense avoir vu le plus beau niveau du jeu, et bim ! Le donjon du sultan, avec ses trames à gogo, ou la caverne aux merveilles vont explosent les mirettes. Aladdin n'est cependant pas qu'un jeu de forme : le fond est excellent. Doté d'un cimeterre (une feature de cette version), le joueur affrontera soldats, oiseaux, esprits et autres joyeusetés avec virtuosité sans déplaisir ! Long, équilibré : le pied total !

Aladdin, ce jeu me rappelle d'excellents souvenirs de ma jeunesse, à l'époque où la Megadrive était au top. On avait déjà un film très bien réalisé de la meilleure époque de Disney. Et grâce à David Perry, son moteur de jeu et l'éditeur Virgin Interactive, on a eu droit à un jeu de fou. Très fidèle à l'ambiance du dessin animé éponyme, le jeu vous transporte des ruelles d'Agrabah, en passant par le désert ou le palais du sultan. Sans oublier le temple renfermant la lampe d'Aladdin, qui vous donnera quelques sueurs froides dans l'un des niveaux les plus spectaculaires qu'on ait pu voir sur 16 Bits, avec cette vague de lave plus vraie que nature, et dont il faut échapper grâce au Tapis volant. Encore une fois, la réalisation de ce jeu est assez incroyable, et dispose d'une technique d'animation novatrice permettant une ribambelle d'expressions sur Aladdin et ses adversaires. Pour finir, malgré le son caractéristique grésillant de la Megadrive, les musiques restent fidèles au film. Profitez de la ressortie du jeu sur Switch pour vous éclater dessus.

Célèbre titre de la Megadrive, cet Aladdin a fait les belles heures de la 16 bit de Sega avec son effet Woaw due à une animation carrément surprenante pour l'époque et la plateforme. C'est pas compliqué, ça bouge tellement de partout, qu'on se croirait sur Neo Geo dans un jeu genre Metal Slug. Sauf qu'on est bien fin 1993 sur un hardware Sega. Le jeu respecte à la lettre les animations des personnages et les mimiques du film. On s'y croit vraiment ! Cette prouesse technique est vraiment pour beaucoup dans l'aura du titre. Et c'est amplement mérité vu le travail. En terme de jeu, on est sur un platformer action classique avec un level design se construisant autour du dessin animé et offrant un peu de verticalité. On n'échappe pas à la classique scène de poursuite en scrolling qui n'est pas la meilleure partie du jeu d'ailleurs, malgré un effet visuel bien classe. Finalement, seuls les bonus stages m'ont toujours un peu gonflés. Pour le reste, c'est plaisant à jouer et équilibré. Je l'ai d'ailleurs redécouvert tardivement en 60hz et c'est même logiquement encore mieux ! Je vous le conseille si vous n'y avez jamais joué, d'autant qu'il n'a pas vieilli tant il est bien réalisé.

Aladdin fait partie des titres qui déchainent un éternel débat depuis fin 1993. Quelle est la meilleure version ? Megadrive ou Super Nintendo ? Ne comptez pas sur moi pour trancher franchement la question, mais j'ai grandi avec la version MD du jeu, qui m'a procuré une joie immense. Et je me dis que l'exploit est encore plus grand quand on sait que David Perry et ses équipes chez Virgin ont dû réaliser le titre en quatre mois ! Graphismes somptueux exploitant à fond les capacités de la console et très fidèles au dessin animé, tout comme les musiques, une animation quasiment digne de celui-ci tant c'est fluide, certaines sont même à mourir de rire. Une jouabilité qui peut se discuter mais qui reste excellente, que demander de plus ? Il est vrai qu'avec le temps, je perçois mieux ses défauts de conception : on sent que les deux derniers niveaux manquent de finition, et la gestion des collisions n'est pas des plus optimales mais je mets cela sur le manque de temps pour le peaufiner, Disney ayant exigé une deadline très stricte. Pour le reste, cette version made by Virgin reste un titre enchanteur et une valeur sûre de la console.