Honnêtement, je ne vois pas trop ce que l'on peut lui reprocher. Il y a de l'action, de la peur et du rythme avec des phases très intéressantes (les conduites d'aération, les couloirs étroits). Certes, Alien 3 n'est pas le plus beau des jeux, mais avec ce que l'on peut ressentir en y jouant, il touche à son but : nous effrayer et nous faire transpirer. Ce que j'aime chez lui, c'est qu'il ressemble sur bien des points à The Terminator qui m'avait beaucoup plu. Même style de musique vous plongeant dans le contexte glauque, même genre, même ambiance, bref mêmes sensations. Ici, vous êtes Ripley, et vous êtes en charge de libérer les prisonniers des Aliens, ces derniers qui ne se gêneront pas pour vous sauter dessus par surprise ! Et cela arrive souvent, croyez-moi. Gloups ! Vous devrez vous acharner à repasser une multitude de fois les mêmes stages, car vos munitions sont comptées et vous n'aurez que quelques minutes pour boucler chacun d'entre eux, à cause de la minuterie. Comme dit auparavant, ce sont les musiques et l'ambiance lugubres qui peuvent plaire, Alien 3 ayant donc assez d'atouts pour qu'on y revienne avec plaisir ou pour nous pousser à se battre de niveaux en niveaux.

Adaptation vidéoludique de l'opus 3 de la saga du Xénomorphe, Alien 3 nous propose de parcourir armes au poing (grenade, lance flamme etc.) des couloirs grouillants d'aliens. La Megadrive est à la fête avec ce jeu à la réalisation particulièrement soignée et à la difficulté qui vous donnera des sueurs froides. Pour sauver les captifs des Aliens, il faudra explorer de fond en comble des lieux labyrinthiques, au risque de tomber dans un guet-apens. La pression est constante (merci le radar et le timer), on a affaire à un véritable survival tant les aliens sont vifs et imprévisibles. Ils nous sautent à la gorge par surprise, notre barre de vie descend vite. Oui, le jeu a un peu vieilli : les animations de notre Ripley toute chauve sont un peu raides et le principe de jeu se répète et peut lasser à la longue le joueur d'aujourd'hui. Mais l'ambiance oppressante (musique synthétique du meilleur effet et couloirs étriqués) fait honneur au film de David Fincher.