Le basket de rue, c'est du sérieux. Le jeu de passe, pas besoin. Par contre tabasser l'adversaire, aucun problème ! Dans ces duels virils ressemblant plus à des rixes de gangs ultra-violents qu'à un match de basket, on est tout seul, aucun co-équipier à qui faire la passe, face à un ou trois joueurs tout juste sortis de prison, quand ce n'est pas un public inquiétant de crânes rasés qui s'en mêle. Le sol est jonché d'armes variées qu'on trouve habituellement dans Double Dragon ou dans un magasin de bricolage. Basketbrawl n'est pas injouable, il est juste ultra-bourrin, ultra-répétitif, ultra-idiot (et un peu moche avec son animation playmobil). Les matchs se répètent inlassablement et sont trop faciles si on appuie sur « punch » comme un forcené sous coke. J'ai abandonné après un 70-6 que j'ai infligé à deux pauvres rednecks qui sont encore à l’hôpital à l'heure où j'écris ces lignes.