Battle Arena Toshinden a été mon premier jeu sur Playstation... et quelle claque ! Sa 3D en mettait plein la vue (décors et personnages très réussis) et était très bien utilisée, puisqu'il est possible de tourner autour de son adversaire plutôt que de rester face à face dans le même plan. Révolutionnaire pour l'époque ! A l'instar de Samurai Shodown, les combattants ont tous une arme blanche qui leur est propre : lance, katana, épée, griffes... Les coups sortent très facilement, on se prend tout de suite au jeu ! Même si aujourd'hui ses graphismes ont vieilli et n'égalent pas un Tekken 3 sur la même console, Toshinden reste un très bon jeu de combat !

Tout comme City Hunter, To Shin Den fut mon premier jeu sur Playstation. C'est un pote qui venait d'acheter la toute récente "PSX" japonaise, et il avait ce jeu en plus de Ridge Racer. Mon dieu quelle claque ! Pour l'un et l'autre d'ailleurs. C'est typiquement le genre de soft qui en mettait plein la gueule aux 16 bits-men de mon espèce. Les graphismes tuaient, la jouabilité était bonne, seules les musiques étaient bofs dans l'ensemble... Alors on est d'accord : en 2008, à l'heure de la HD, couvrir To Shin Den de louanges peut paraître curieux, voire déplacé... mais là on était en janvier 95 les mecs ! Si j'ai été jusqu'à vendre ma Super Nintendo, c'est parce que TSD m'a mis le déclic 9 mois plus tôt. Je n'ai pas le jeu mais je peux toujours y rejouer via le disque Demo 1 (livré avec les premières Playstation en France). Définitivement il ne vaut mieux plus y rejouer : c'est trop simplet pour nous désormais. Mieux vaut jouer à Soul Calibur, son fils spirituel. Mais son nom reste synonyme de beaux souvenirs pour nombre d'anciens joueurs. A noter que ses suites sont moins belles et moins bonnes à tous les niveaux ; bizarre mais c'est pourtant vrai.

Battle Arena Toshinden est l'un des tous premiers jeux avec Ridge Racer auquel j'ai joué sur Playstation. J'avais déjà très peur aux vues des premières images en direct du Japon : en clair, la baston 3D, soi disant révolution, devra attendre encore beaucoup d'années pour me convaincre ! Syndrome Virtua Fighter, Toshinden en possède toutes les "qualités" : musiques insignifiantes, super techniques à la ramasse, graphismes polygonaux à chier et personnages au charisme étrange, à mi-chemin entre le QI d'une huître et celui de Jim Carrey dans Dumb & Dumber ! Je ne voulais pas jouer à ce jeu, tant il me répugnait en le regardant. J'ai essayé, mais rien qu'à l'écran du choix du personnage, j'ai buté. Entre Eiji le pseudo héros, Ellis, la tebé de service, Rungo le gros balourd ou Fo le grand-père (ou la grand-mère, je n'ai jamais trop su, 'doit pas voir très clair celui-là !), et bien... je choisis pas ! Allez, une petite partie ! Bon, c'est bien pour faire plaisir : j'ai essayé de sortir ces fameuses techniques-de-la-mort-qui-tue, mais rien n'y fait, c'est ridicule au possible... Bon allez, on va dire au revoir aux mongoliens ! Quant à moi, je retourne sur Ridge Racer, hein !?!

Lorsque j'ai vu ce jeu tourner à l'époque de sa sortie, j'avoue avoir failli craquer pour la Playstation. Après s'être fighter en 2D sur Street Fighter 2, on rentrait avec Toshinden de plein pied dans une autre dimension, celle de la rutilante 3D. La 3D mappée était vraiment classe au milieu des années 90 et les attaques ultra-spectaculaires s'appuyaient avec brio sur cette nouvelle perspective : tournoyantes, aériennes et souvent flamboyantes. Bons points pour ma part, le roster est sympa et à la différence d'un Virtua Fighter, le gameplay est très simple d’accès (simpliste pour certains), les coups spéciaux sortant en effet sans problème. Certes, le jeu a vieilli, amuse et impressionne bien moins qu'à l'époque. Et pour ces raisons sans doute, la franchise de Takara est passée dans l'oubli, alors que celle de Namco, Tekken (dont le premier volet est sorti sur Play en même temps que Toshinden), reste une valeur sûre. Mais je suis persuadé que ce Toshinden est encore aujourd'hui un bon petit jeu de baston, infiniment sympathique.