Après avoir été subjugué par un jeu que je considère parmi les meilleurs de sa génération, il était peu de dire que j'attaquais avec enthousiasme cette suite scénaristique consacré à un retour sur Rapture. Si la ville sous-marine ne m'avait pas laissé que de bons souvenirs dans le premier volet, la qualité et le final d'Infinite m'avait néanmoins sacrément motivé pour y replonger tout scaphandre vêtu ! Point de spoil ici quand aux protagonistes, sachez simplement que cette extension clôt l'histoire d'Elizabeth et Booker et fait le lien (un peu maladroitement) avec les événements liés à Andrew Ryan et Fontaine. Le jeu est largement plus sombre, Rapture oblige, mais aussi nettement plus coloré grâce aux moteur d'Infinite. Les chromatiques sont nettement plus saturées, limite cartoon, un rendu qui divisera. Pour le gameplay, pas de grosse nouveauté : on alterne entre phases d'exploration de la ville pré-Apocalypse (avec beaucoup de clins d’œil), de l'infiltration et du gun fight. La mise en scène est tout simplement grandiose, et bien que le DLC soit court (4h max), les conclusions des deux parties sont très émouvantes. Un grand mais cruel point final à un jeu grandiose!

Après avoir eu le cerveau bien retourné suite à l’épilogue d’Infinite, j’ai préféré ne pas enchaîner avec le DLC. Vivre un tel traumatisme 2 fois d’affilée m’aurait sans doute menée à une rupture d’anévrisme. Cela dit, l’idée de retourner à Rapture en compagnie de Booker et d’Elizabeth m’a vite donné envie de replonger dans l’aventure. Une trame de quelques heures habilement découpée en 2. Un 1er épisode centré sur Booker et un 2ème sur Elizabeth, que l’on incarne alternativement. Un équilibre parfait, un twist haletant et une fin poignante. L’intrigue se situe en 1958, soit 2 ans avant Bioshock 1er du nom. Rapture, cité mondaine et flamboyante, est alors au bord de la guerre civile. Elizabeth engage Booker pour retrouver une certaine Sally. Ils se lancent à sa recherche dans les profondeurs de Rapture, un tombeau sous-marin où vous retrouverez les petites sœurs, les Big Daddies et autres chrosômes que vous combattrez, sans grande nouveauté, à coups de guns et de plasmides. Une mécanique de jeu inchangée, une belle BO et une réalisation aboutie. No spoil, mais on ne peut véritablement mettre un point final à la saga qu’avec Burial at Sea. Would you kindly…