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On peut dire que ce premier essai de Mistwalker était attendu. Peut-être un peu trop. Ce qui ne manquera d'ailleurs pas d'engendrer nombre de déceptions face à un jeu qui ne parvient pas à égaler les précédents succès de Maître Sakaguchi. Ce constat intervient notamment face à des ambitions moindres : beaucoup de qualités au programme, mais aucune pour s'élever au rang de l'exception. Ainsi, le traditionnel système de job est toujours efficace mais propose trop peu de classes comparé à ce que les rôlistes ont pu connaître ; la bande sonore réalisée par Uematsu est réussie mais manque de grandiloquence ; les personnages sont attachants mais pas suffisament travaillés... et j'en passe. On regrettera également un doublage français fade et dénué d'expression qui en arrive à casser le rythme, voire le tourner au ridicule. Dommage. Et pourtant, le jeu se révèle tout à fait plaisant pour peu que l'on prenne le temps de s'y attarder, et vous procurera également de nombreux moments de plaisir si vous ne vous montrez pas trop exigeant. A l'exemple de son contenu, vous l'apprécierez grandement mais n'en ferez simplement pas une référence absolue.
Toriyama oblige, on a le droit à une ambiance Dragonball-esque... On adhère ou pas. Perso, je n'adhère pas du tout. Les persos sont trop enfantins, même pour des adolescents qui voudraient découvrir ce J-RPG. Les voix françaises sont inaudibles et surtout très "molles" : dès qu'on entend un perso parler, on a presque envie d'éteindre la console ! Les musiques, sans être totalement inspirées, restent agréables, voire épique pour celle du boss de fin. Mais 99% des combats restent faciles dans ce jeu qui n'offre pas tellement de challenges, sans compter que le rythme du jeu est relativement lent. Alors, il lui reste quoi, à ce J-RPG ? Bah il lui reste l'histoire. Si celle-ci démarre lentement et patauge quelque peu dans la semoule, il faut bien avouer qu'elle accélère grandement vers la fin pour offrir une apothéose inoubliable et une fin digne de ce nom. D'ailleurs, j'ai remarqué que les conclusions de jeu sont l'apanage du studio Mistwalker. En fait, la fin du jeu est tellement satisfaisante qu'elle m'a fait oublier toute la mollesse de Blue Dragon et son aventure moyenne.