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Bohemian Killing a pour originalité de nous mettre dans la peau d'un meurtrier en plein cœur de Paris, à la Belle Époque. Aucun doute possible sur notre crime, les premières minutes du jeu sont consacrées à poignarder une pauvre domestique. Suivra, passé l'écran-titre, notre témoignage en tant qu'accusé au tribunal. L'idée est d'éviter à tout prix la guillotine. Questionné par le juge, on revit donc les scènes qui précèdent le meurtre en faisant parler un maximum notre créativité : en mentant éhontément, en accablant la victime ou en faisant accuser quelqu'un d'autre... Jouer une crapule est troublant, et intéressant, mais le jeu montre vite ses limites. Malgré 9 fins différentes, Bohemian Killing s'avère très court, avec un pan de rue minuscule et 3-4 lieux à visiter. Et surtout, il est très répétitif, la plupart des scènes se rejouant de la même manière à chaque run. Le mauvais souvenir que je garderai de ce jeu tient surtout au bug mental qu'il m'a fait subir. Nos origines gitanes peuvent en effet rentrer en ligne de compte dans notre défense ! On peut donc se faire passer pour une (fausse) victime du racisme, tout en se sachant coupable. Curieuse et douteuse idée...