Derrière son allure de jeu de plates-formes, Candle rappelle avec force et caractère les point-and-click des temps anciens, avec des énigmes bien tordues. La difficulté est relevée. Attendez-vous à quelques murs (en béton armé) d'incompréhension, et à mourir souvent aussi. La majorité des trophées couronnent d'ailleurs nos morts, façon Darwin Awards, c'est dire ! La clé pour rentrer dans le jeu : tous les décors que l'on voit à l'écran ont été peints à la main, à l'aquarelle. Et le rendu est esthétiquement splendide ! Le monde de Teku est onirique, étrange et intrigant. C'est cet attrait pour l'univers qui m'a donné du courage lorsque j'étais bloqué. Certaines énigmes paraissent en effet insolubles, ou plutôt, donnent à croire qu'elles le sont. Heureusement, tourner en rond, comme au bon vieux temps, nous oblige à sonder chaque pixel des décors (décidément très immersifs) et à trouver des indices. Et de fil en aiguille, d'avoir le fameux déclic. Les déclics, nombreux et lumineux, sont l'autre grande source de plaisir de ce Candle. Voilà un jeu tout à la fois obsédant et magnifique. Seul couac : les sous-titres sont beaucoup trop petits, limite illisibles. Prenez une loupe !