Captain Skyhawk est le témoin de la diversité de Rare à l'époque de la NES. Ce shoot-them-up graphiquement étonnant est découpé en 2 phases : la plus intéressante est assurément celle de shoot à scrolling vertical, où il faudra remplir différents objectifs (bombarder des bases ennemies, secourir des personnes...). La vitesse de défilement est rapide, et l'emploi de la 3D isométrique – appliquée uniquement au décor – donne un effet de relief saisissant malgré les 8-bits de la NES, même si, pour obtenir un tel résultat, les niveaux ne proposent généralement qu'une seule couleur. Passée la découverte, les désagréments pointent rapidement à l'horizon – lequel est par ailleurs restreint : les ennemis sont coriaces et ne laissent souvent que très peu de temps pour éviter leurs tirs ; il est également difficile de savoir quand les reliefs du décor deviennent mortels, et la faible visibilité ne permet pas souvent de les anticiper correctement. L'autre phase de Captain Skyhawk, un shoot à la After Burner, tranche aussi avec la nervosité de la phase principale, et se révèle bien anodine et soporifique. Une production globalement intéressante mais inégale.