Tiré du film mettant en scène le plus célèbre des fantômes, Casper est un jeu calme au tempo lent, une suite d'énigmes sous forme de puzzles à reconstituer (des fragments de tableaux ou des pièces d'une drôle de machine à retrouver). Le jeu est calme mais d'une difficulté redoutable passées les premières heures de jeu. Le Manoir, entre les jardins lugubres et le grenier poussiéreux, est immense et labyrinthique à souhait. Pour ouvrir de nouveaux passages, il faudra s'habituer à de fréquents aller-retours... On peut alors perdre patience... Et pourtant, il suffit vraiment de prendre son temps... Casper bénéficie d'une réalisation de qualité avec des décors à l'ancienne et une merveilleuse bande-son (celle du film) signée James Horner. Le petit fantôme sous hélium prend également la forme d'objets dans des animations soignées. Cela donne envie de progresser pour connaître toute l'étendue de ses talents !

Nous voilà au cœur d'un portage de films édité par Interplay. Souvenez-vous du film Casper avec ces fantômes en 3D du plus bel effet pour l'époque. Passons du cinéma au jeu vidéo. Casper vous entrainera au cœur du manoir Whipstaff où vous aurez fort à faire pour vous débarrasser de vos trois oncles Bouffi, Crado et Teigneux, et espérer vous retrouver un corps de petit garçon bien physique. Le jeu est intégralement en 2D, il n'est pas vilain graphiquement mais les décors se répètent un peu trop. Les sprites de fantômes sont transparents, ce qui est agréable. Reste que malgré son enveloppe fantomatique, Casper ne peut traverser les murs, ce serait trop simple. Vous allez devoir résoudre des énigmes et récupérer de nouvelles transformations pour explorer l'intégralité du manoir. Autant vous dire que la chose ne va pas être simple, c'est labyrinthique à souhait et les incessants allers/retours sont nombreux et fatigants car vous aurez des loadings à chaque changement de plan. Il n'y a quasiment aucune indication dans le jeu et il va vous falloir bien observer et noter les plans sur un cahier. Un vrai chemin de croix. Mention spéciale au déplacement du personnage qui flotte vraiment.