Gérer une centrale nucléaire au bord de l'implosion, ça vous branche ? L'écran est divisé en 3 parties, dans chacune se balade des particules de couleurs. A l'aide d'un curseur, il faudra les annihiler et ne pas en oublier une seule. Si on délaisse une partie dans laquelle elles vivotent, elles se multiplient dangereusement. Adaptation très lointaine du film du même nom, China Syndrome offre un concept à la fois original et terriblement limité. Difficile de ne pas se lasser au bout de 5 minutes de jeu à chopper tous ces minuscules points qui rebondissent partout, sur ce fond noir désespérant. J'ai l'impression d'être pris pour un chat qu'un maître idiot énerve avec un pointeur laser. Bon finalement, pour la centrale nucléaire, je vais dire "tant pis". Tant pis pour les habitants aux alentours, tant pis pour notre famille et notre labrador, la centrale nucléaire va exploser (dans un bruitage sonore insupportable qui vous suivra même après votre atomisation), et les radiations vont pourrir le tourisme local pour quelques générations. Mais ce n'est pas trop grave, personne ne vous en voudra à la vue du jeu.

Merci à Wizzy pour cette explication sur China Syndrome, parce que je n'aurais jamais trouver tout seul. Encore un jeu où je me demande sérieusement comment on pouvait y passer des heures, où y trouver le moindre intérêt. Graphiquement, c'est squelettique (y'a quand même mieux sur cette machine, bon sang !) et ludiquement parlant... Ben c'est une espèce d'énième croisement entre le casse-brique et Pong, sans arriver à égaler ni l'un ni l'autre. Les bruitages ressemblent une fois encore à une caisse enregistreuse, ça répond pas des masses, le seul moment de félicité que j'ai éprouvé fut lorsque les objets volèrent de partout (c'était un joyeux concert de bong en tout genre), mais cela a également sonné mon salut par un odieux game over, qui a finalement marqué mes adieux définitifs, avec cet énième tentative ludique ratée. On revient vraiment de loin...