Premier volet d’une série sortie uniquement au Japon, Cho Aniki est un shoot them up de 1992 signé Masaya (Assault Suit…), où on incarne au choix deux divinités pour protéger la Terre d’un maléfique empereur galactique féru de… bodybuilding ? Euh, bon, pourquoi pas ? En me lançant dans la partie, je reconnais effectivement le même style de jeu que Gynoug sorti peu avant sur Megadrive, avec des ennemis bio-mécaniques et des boss gigantesques… mais aussi des culturistes un peu partout. Certains peuvent être utilisés comme aides pour augmenter votre puissance de feu, d’autres vous affrontent, le tout dans des décors bizarres, avec des ennemis tout aussi étranges. Et puis cette musique complètement saugrenue par dessus… Mais qui a pu avoir l’idée de composer de telles sonorités ? Tout dans ce jeu me donne l’impression d’être dans un trip sous acide, et de partir dans un délire érotico-gay (qui deviendra la marque de fabrique de la série). Faut que j’arrête la tisane Nuit tranquille, ça me fait faire des hallucinations où je vois Iglou et Twinsen en string qui se trémoussent ! Le shmup est pour autant bon, pas bien long, mais il faut vraiment accrocher à son ambiance très spéciale.