Le premier Run'n Gun de l'histoire nous met dans la peau d'un soldat perdu au beau milieu du champs de bataille, seul contre tous. A nous de survivre avec un tir multidirectionnel et quelques grenades. Les souvenirs ressurgissent avec ce Commando. J'y ai principalement joué sur un Amstrad CPC et je dois avouer que les versions consoles, découvertes récemment, ne m'ont pas déçu. Sur une douce musique militaire qui me met au pas et avec la précision diabolique de la jouabilité, j'ai pris beaucoup de plaisir à faire la guéguerre sur 8-bit. Avec des clignotements, des tirs qui se croisent (qui tire, moi ou l'ennemi ?), le jeu n'est pas exempt de défauts mais que c'est bon ! La confusion règne souvent à l'écran et la difficulté est celle d'un jeu d'arcade d'antan (c'est-à-dire, faut surtout pas se faire toucher !). Pour progresser, en bon pleutre, j'ai eu tendance à éviter le combat, à me faufiler entre les balles et les ennemis. Je ne suis pas fier de ça mais ce fut très efficace.

Vous êtes Super Joe, et vous allez devoir parcourir des stages bourrés d'ennemis, de tirs et de pièges ! Vous devrez récupérer quelques grenades sur le terrain, mais également essayer de libérer vos camarades retenus prisonniers. J'adore ce type de jeu ! Commando est un run'n gun militaire sorti originellement en arcade (1985) par Capcom. Si la version arcade est une valeur sûre, cette adaptation NES est, elle, plus rudimentaire. En effet, on sent que le jeu est sorti un peu à la hâte et qu'il manque de finition. Ainsi, les caisses de grenades sont de simples rectangles lumineux et surtout, le scrolling connait quelques problèmes ; Il semble presque "buggé", avec une espèce de clignotement qui se fait sentir régulièrement. Néanmoins, malgré ces défauts de peaufinage, il reste un run'n gun sympathique sur la 8bits de Nintendo. Le militaire se dirige très bien, la bande-son est dans le ton (quoiqu'un peu répétitive) et graphiquement, bien qu'ultra basique, ça fait le boulot. Bref, Commando n'est clairement pas sans défauts, mais il se laisse jouer et c'est bien là l'essentiel !