La Team Ninja est mondialement connue pour la qualité générale de ces jeux. Dead or Alive 2 sur Dreamcast et PS2 ne déroge pas à la règle, bien au contraire ! Lorsque l'on commence à jouer pour la première fois, le choc est premièrement d'ordre visuel : tout est léché dans les moindres détails, aussi bien au niveau des décors qu'au niveau des personnages ! Magnifique ! Outre cette réalisation technique irréprochable, Dead Or Alive 2 est un jeu de baston qui se caractérise par des combats très pêchus, durant lesquels vous devrez apprendre à maitriser les nombreuses subtilités (notamment le "contre") afin de découvrir l'ensemble du potentiel proposé par le gameplay. Enfin, il vous sera possible de détruire certains éléments du décor afin de découvrir de nouveaux terrains de combat. Un excellent jeu de baston 3D !

Entre les deux, comprenez Soul Calibur et DOA, mon coeur balance. Bien que naviguant sur un style de gameplay fort différent, ces deux titres sont à posséder sur Dreamcast. Dead or Alive sur Saturn m'avait éclaté, DOA 2 m'a littéralement foutu une baffe. Graphiquement magnifique (surtout pour les femmes et leurs attributs mammaires), le jeu se permet d'innover dans le domaine de la baston en incluant des rings à plusieurs étages. Avec son gameplay à la Virtua Fighter, Dead or Alive 2 se veut accessible, et sans doute moins technique que la série de Yu Suzuki ou encore Soul Calibur. Un excellent complément aux autres meilleurs titres du genre sur DC ! P.S : Les textures "blanches" sur PS2 et l'aliasing trop forcé me font préférer largement la version Dreamcast.

DOA a fait fureur grâce à une simplicité enfantine, et des combattantes à la plastique fort avantageuse. La suite reprend la même démarche mais avec les technologies plus avancées, ce qui rend le jeu beau et impressionnant à voir. Cependant, je trouve la jouabilité mal équilibrée, c'est à dire que d'un côté on a le style léger, une animation rapide, du spectacle, mais la jouabilité ne suit pas. C'est très jouable, mais les persos n'ont pas une grande réactivité : on a l'impression qu'ils agissent sans naturel. Mis à part la touche contre-attaque, qui permet de bloquer et prendre à revers, il n'y aucune réactivité, ou présence réelle. On se retrouve avec des combats stéréotypés : on appuie sur "contre-attaque", on "enchaine", on claque dans le mur, paf nouveau décor... et hop on recommence ! Il n'y a aucune technique, et le côté spectaculaire fonctionne visuellement mais pas au niveau sensoriel, un comble ! Seule la plastique des héroïnes vaut le coup, mais on achète pas un jeu pour ça.

Bouah, mon jeu de combat préféré avec la série des SoulCa. Vous comprendrez par là que je n'aime pas me creuser les méninges pour me fritter contre mes opposants. Blasé par Tekken et la relative lenteur des combats, j'ai trouvé en DoA 2 le parfait soft pour éponger mes envies destructrices hihi! Pas de combos à rallonges dont raffolent les hardcore-gamers, des combats rapides avec des contres destructeurs, ainsi que des interactions avec le décor (murs des rings etc) permettent aux joutes de ne pas durer 15 ans, et les time up ne sont pas légion! Les personnages ne sont pas nombreux, mais leur styles restent assez variés: catch, ninjutusu, tae-kwon do, boxe thaï, lutte, wushu etc... Il y en a pour tous les goûts. Les combats en équipe sont un atout indéniable, les combos pouvant y être réalisés étant tout à fait jouissifs. Les coups sortent bien, l'animation des personnages est rapide et sans accroc, les environenments sont ma foi fort jolis, allant du temple japonais jusqu'au bord d'une cascade, en passant par les quartiers mal-famés d'une ville, un ring de catch etc. Bref, ajoutez à cela la petite culotte de Kasumi, ainsi que les formes avantageuses d'Ayane et ses comparses...

La série DOA doit beaucoup de son succès à celui de son 2ème volet, qui fit une sortie très remarquée sur Dreamcast. Bien sûr, outre une réalisation graphique exceptionnelle et très travaillée, le jeu est également connu pour ses combattantes physiquement intelligentes ! Mais bon, il n'y a pas que ça, heureusement, et justement, les combats sont très rythmés et rapidement accessibles : c'est la patte DOA, qui se distingue ainsi de ses concurrents Tekken et Virtua Fighter. Pour réussir, il faudra aussi maitriser les parades, qui peuvent renverser le cours du combat, et tirer partie des caractéristiques des arènes. Celles-ci, très variées, peuvent se dérouler sur plusieurs niveaux, voire ouvrir l'accès à des zones cachées ! Les combats n'en sont que plus dynamiques et spectaculaires. Le jeu manque toutefois de contenu, surtout si on le compare à Soulcalibur : 12 combattants seulement, et pas toujours charismatiques (à l'exception de Hayabusa, de la série Ninja Gaiden), des modes de jeu peu variés et une difficulté assez faible. Pourtant, même si je ne suis pas hyper fan, ce DOA2 a conservé un charme intact que ses nombreuses suites n'auront pas éclipsé.