DEATH STRANDING  
Suggestions
LE BATON DEVENU LA CORDE
Iglou 1er de Hideo Kojima post Konami, il a souvent évoqué Death Stranding comme un de ses plus beaux projets et sur le fond il est difficile de le contredire, l'entraide, l'ouverture de soi aux autres en fait un jeu profondément humaniste prouvant que son réalisateur l'est tout autant, cependant sur la forme, sur le gameplay le jeu à beaucoup plus de mal à me convaincre, la faute à une construction qui peine à se renouveler tout du long du jeu et qui va même finir par lasser dans son dernier quart vraiment trop long. Après MGSV je pensais que Kojima allait continuer sur la voix de la sobriété narratif en laissant parfois certains mystères sans réponse, malheureusement on est plus proche de MGS4 avec des explications inutilement longues et qui se répète en voulant à tout expliquer, le tout avec un rythme batârd, lié à l'open world, avec des des heures entières sans aucune cinématiques et un final qui bourre pour donner toutes les informations que le jeu n'a pas pu nous donner à cause de la structure du monde. Death Stranding reste un bon jeu et Kojima nous gratifie de véritable moment de grâce, mais plombé par des défauts que je pensais ne plus voir après MGSV.
OUI !
Romain En voilà un jeu bien étonnant ! S'il y a bien une chose qu'il faut comprendre avec Death Stranding, c'est qu'il ne s'agit pas d'un jeu d'action comme beaucoup pourraient le croire. Il y a un peu d'action évidemment, mais la plupart du temps les ennemis que l'on croisera devront être évités au maximum et quand on est repéré, la fuite est parfois la meilleure solution. Death Stranding, je le vois surtout comme un jeu d'exploration d'un nouveau genre, dans lequel il faut bien prendre en compte son équipement mais aussi le terrain. Plus Sam portera de marchandises, plus il sera lent et aura par exemple du mal à escalader des obstacles. Il faut également faire attention à l'endurance et on peut même faire pipi partout où on le souhaite. Le jeu peut effectivement sembler répétitif, puisque la plupart du temps on ne fait que livrer des colis d'un point à un autre, et pourtant sur les dizaines d'heures de jeu, pas une seule minute je me suis ennuyé ! Le jeu est beau, poétique, émouvant, drôle même parfois ! A noter que pour un titre qui se veut très « connecté », le jeu n'impose pas de connexion obligatoire, ni même d'avoir un abonnement PS Plus ! Un jeu qui mérite des milliers de likes !
UN GRAND LIKE !
Kirstendall Il y a des jeux pour lesquels quelques minutes suffisent pour savoir que c'est un chef d’œuvre. Fan de science-fiction, j'ai été aux anges toute de suite. Je ne suis pas très fan de l’œuvre de Kojima, mais il faut avouer que ce jeu est bien pensé. Cela se passe en deux phases : l'une où l'on souffre pour reconnecter le monde, une sorte de simulation de randonnée sadomasochiste mais qui rend chaque avancée, chaque victoire géniale. Des phases de jeu intenses donc, entrecoupées d'un scénario très sympa. Mention spéciale aussi aux graphismes, que ce soit des personnages ou des environnements. Je croirais me promener en Islande, dans des moments contemplatifs rarement vus dans un jeu vidéo, surtout avec une bande-son elle aussi au top ! Puis vient une seconde partie, où on reconstruit le monde déjà connecté via des routes et autres items physiques ou informatifs, rendant le jeu plus simple pour les autres joueurs. Kojima a tout compris : par cet intermédiaire, il rend son jeu de plus en plus addictif au fur et à mesure que l'on avance. Cette façon d'XP avec des likes prend tous son sens... Les défauts ? Les bugs de collisions et la maniabilité... Espérons une mise à jour corrective !
OUI !
Twinsen Threepwood Je viens de finir Death Stranding, et c'est le choc. 60h incroyables : de la première seconde au générique final. Des images époustouflantes, une mise en scène qui tient de la composition. La plus grosse claque de l'open world que j'ai eu à vivre depuis Zelda Breath of the Wild. Kojima propose un récit grandiose, un monde, un univers, un regard sur la vie, la mort, l'existence, d'une subtilité et d'une intelligence rare. Sans rien spoiler, chaque idée, chaque proposition de jeu s'applique à la fois de façon ludique, scénaristique et philosophique, tel un tout. Death Stranding touche à l'humain, à son ontologie, son essentiel. Kojima livre une ode à la non-violence, à l'entraide, au lien qui nous unit. Sa réinvention du monde asynchrone, tiré de Dark Souls, est fantastique. Son sentiment d'errance, emprunté à BOTW, est enivrant. Sa prouesse technique, grandiose, avec ses panoramas prodigieux et cette motion capture incroyable. Et sa BO vous brûle l'âme. Death Stranding est intellectuel, passionné, précis : il ne fait aucune concession. Chaque ruisseau traversé, chaque rocher surmonté, chaque crevasse franchie raconte votre histoire. Le GOTY 2019, sans équivoque. Respect.
OUI !
Wizzy Futur post-apocalyptique, une lande désolée, un porteur au loin... Sam doit livrer ses colis et reconnecter une-à-une les villes des États-Unis, d'est en ouest. Pour peu qu'on accepte son job, le jeu excelle pour ce qui est de nous faire "ressentir", de nous faire vivre au plus près ce périple (dont j'étais loin de m'imaginer l'ampleur avant de me lancer dans la partie). Zéro filtre. Chacun de nos pas demandera un effort. La moindre des hauteurs devra être négociée avec prudence, surtout si notre lourde charge sur le dos brinquebale. Le jeu nous permet, pour nous soulager, de bénéficier des installations des autres joueurs et d'aider à notre tour la communauté. De quoi offrir un brin de chaleur à ces paysages lunaires. Une réussite totale, tout comme cette musique, apaisante, qui sert de respiration entre deux moments éprouvants. La narration, cryptique au départ, s'avère juste un peu trop explicative sur la fin (un final particulièrement copieux... et spectaculaire), comme si Kojima craignait de ne pas être compris. Or, comme beaucoup de mes collègues porteurs, j'ai reçu le message 5/5 : Death Stranding est un grand jeu !
OUI, MAIS...
Mérode Suite à son éviction de Konami, il est impossible de ne pas féliciter Kojima pour avoir réussi à monter son studio et de proposer un jeu jamais vu auparavant en un temps record. Né d'un spleen contemplatif et personnel pour les landes islandaises et les musiques dépressives, d'une indigestion de réseaux sociaux et de commandes Amazon, Death Stranding se veut un jeu vidéo qui traite de son époque. Écologie, solitude, déconnexion des gens les uns des autres, vision américano-centrée du monde, vie après la mort, sont les thèmes centraux du jeu. Du haut de son casting cinéma 3 étoiles, la mise en scène est léchée, contrairement à un scénario laissant des zones d'ombres en plus d'être ubuesque, passant souvent du génie au nanar. En majeur partie Open world, le jeu s'offre quelques passages scriptés très impressionnants dans la réalisation mais peu intéressants pad en main. Son système de jeu est brillant dans sa reconquête de l'ouest, via un système de livraison addictif amenant à la terraformation d'un pays dévasté et hanté par des échoués. Hélas, il est bien plus fade dans ses mécaniques de boss et d'affrontements, se recyclant beaucoup trop et n'ayant d'autre intérêt que le visuel.
LA OU ON NE L'ATTENDAIT PAS...
Shakunetsu Grand traumatisé des MGS, je vais essayer d'en dire quelque chose sans comparer aux travaux précédents (pas gagné). Aucun jeu au monde ne dispose d'un tel casting. La bande-son restera dans les annales (et ma playlist). Les personnages sont soignés et le scénario l'est tout autant. Higgs est un antagoniste absolument merveilleux et Mads Mikkelsen est au sommet tant au niveau du style que de l'acting. Graphiquement, c'est très beau, mais vide et répétitif. On prend du plaisir en randonnée pédestre, même si j'aurais aimé une option Walkman à la MGS4. J'aurais aussi aimé plus de diversité des entités "BTs", même si l'ambiance est très oppressante quand on arrive dans leur territoire. Davantage d'ennemis différents aurait été bienvenue, nom d'une mule ! Death Stranding est une ode à l’abnégation de la lutte humaine pour la survie, et un rappel à l'entraide fondamentale. Mais c'est un jeu qu'on ne vit qu'une seule fois et il souffre d'une certaine platitude niveau ambiance passé quelques heures (même pas un petit codex de temps en temps). Et puis, trop d'infos répétées à outrance au détriment d'autres inexistantes (c'est quoi ces entités d'extinction flottantes, bordel ?).
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