Je viens de finir Death Stranding, et c'est le choc. 60h incroyables : de la première seconde au générique final. Des images époustouflantes, une mise en scène qui tient de la composition. La plus grosse claque de l'open world que j'ai eu à vivre depuis Zelda Breath of the Wild. Kojima propose un récit grandiose, un monde, un univers, un regard sur la vie, la mort, l'existence, d'une subtilité et d'une intelligence rare. Sans rien spoiler, chaque idée, chaque proposition de jeu s'applique à la fois de façon ludique, scénaristique et philosophique, tel un tout. Death Stranding touche à l'humain, à son ontologie, son essentiel. Kojima livre une ode à la non-violence, à l'entraide, au lien qui nous unit. Sa réinvention du monde asynchrone, tiré de Dark Souls, est fantastique. Son sentiment d'errance, emprunté à BOTW, est enivrant. Sa prouesse technique, grandiose, avec ses panoramas prodigieux et cette motion capture incroyable. Et sa BO vous brûle l'âme. Death Stranding est intellectuel, passionné, précis : il ne fait aucune concession. Chaque ruisseau traversé, chaque rocher surmonté, chaque crevasse franchie raconte votre histoire. Le GOTY 2019, sans équivoque. Respect.