En fait, pour le jeu en lui-même, c'est un grand "OUI" alors pourquoi mettre un "OUI, MAIS..." ? Pour la simple et bonne raison que le "2" a littéralement écrasé son petit frère, quelque soit la version sur laquelle on joue (les deux versions sont a 99.9% identiques, la seul petite différence se trouve au niveau du pare-brise, sur la version PS on voit au travers, pas sur la version Saturn). Dans ce jeu de course, vous devez finir premier mais ce n'est pas tout, vous devez aussi éclater vos adversaires. Pour gagner des points, il suffit de provoquer des accidents et surtout que vous leur fassiez faire un tête-à-queue de 180°, 360°, et même plus, car plus la voiture tourne, plus vous gagnez de points. Ce qui est également dommage dans la première version de Destruction Derby, ce sont les dégâts. Même si tout est détruit, votre voiture roule comme si de rien n'était (sauf le moteur, s'il est cassé, la course s'arrête), tandis que dans le 2 vous pouvez perdre une, deux, trois et même quatre roues, et là, pour finir la course fallait s'accrocher ! En conclusion, un bon petit jeu bien sympa, mais qui perdît son charme lorsque le 2 est arrivé.

Un bon jeu peut l'être si parfois tout part d'une bonne idée ! Destruction Derby fait partie de cette catégorie. Un jeu de course pas comme les autres en somme parce qu'il faut non seulement finir une course le plus haut placé possible, mais aussi survivre aux attaques extérieures et de la même manière, tenter de froisser de la taule pour espérer gagner plus de points ! Mais Destruction Derby se paye également le luxe d'être très riche en modes de jeu ! Tout d'abord, choisir son degré de connaissance (de "Rookie" -débutant- à "Pro"), puis vient le temps d'opter soit pour un championnat, un Time Attack, soit pour pour un mode de Total Destruction, entre autres. Pour ce dernier, il s'agit surement de l'option la plus addictive : l'action commence dans une arène où tout un tas d'autres voitures voudront vous réduire à néant ! A vous d'essayer de rester en vie le plus longtemps possible, et puis comme cela est la règle, à vous aussi de rendre l'appareil à vos concurrents en tentant de faire tourner leurs bolides à 360° au maximum ! Bref, Destruction Derby, c'est du fun, du fun et rien que du fun !

Visuellement, Destruction Derby impressionne : les couleurs, la modélisation, les textures, la transparence des fumées... Tout est magnifique ! Nous sommes en 1995 et ce jeu sorti aux débuts de la PlayStation a tout d'une vitrine technique. Mais ce qui marque le plus, c'est bien sûr que la règle du jeu soit de pouvoir casser les voitures adverses en espérant avoir soi-même un meilleur sort, car gare à la fumée noire, indiquant une casse du moteur et la fin de la course. On se retrouve donc dans un jeu de course à essayer de finir en tête, tout en rentrant littéralement dans le lard des concurrents : jouissif et très fun ! L'arène est également un défouloir de quelques minutes très amusant !

Ah ! Destruction Derby, le défouloir absolu à l'époque de la PS1. Non seulement des courses où l'on pouvait "violenter" les autres concurrents pour gagner des points, mais l'important n'est pas de finir premier, plutôt de détruire un max d'adversaires. Je me rappelle même d'une sorte d'arène où seul comptait alors la destruction. Le temps que j'ai pu passer sur ce jeu... Et les musiques électro ! Peut-être pas aussi bonne que sur Wipeout, mais quand même pas mal. C'était la grande époque du studio Psygnosis, qui était sur tous les secteurs de course, avec Formula One également... A chaque fois des incontournables ! Même à la sortie de Destruction Derby 2, je sais que je préférais le premier épisode, que je dois toujours avoir au fond d'un carton !