Quatre ans après le premier Diablo, force est d'admettre que ce deuxième épisode enfonce le clou à grands coups de marteau. La résolution 640°480 n'a pourtant rien d'exceptionnelle même pour l'époque, mais en terme de jeu, tout a été multiplié par dix. Le nombre de classes de personnage a été augmenté. On peut désormais incarner un Barbare ou bien un Nécromancier (et contrôler une armada de morts !). En plus du levelling classique, il y a un nouveau système de pouvoirs évolutifs particulièrement ingénieux (le genre arborescent), des pouvoirs propres à chaque personnage et qui à haut niveau s'avèrent dévastateurs ! Ajoutez à cela quatre actes, quatre mondes ouverts peuplés par des milliers de monstres, une aventure solo au moins quatre fois plus longue que celle du premier épisode avec son lot de PNJ, de petites quêtes et de grands boss, ses tas de donjons et ses surprises (dont un retour à Tristram). Et je ne compte pas les objets magiques et les armes surpuissantes sortant de là comme d'une corne d'abondance. Avec l'indétrônable, l'indéboulonable mode online, Diablo II est un Graal rempli de sang jusqu'à ras bord !