Après avoir entendu beaucoup de bien de ce petit jeu développé quasiment par un seul homme (Ojiro Fumoto), je me devais d’essayer Downwell, un mélange de plateformes et de shoot où le but est de descendre toujours plus profondément dans un puits infesté de toutes sortes de monstres. Pour un jeu à la réalisation aussi minimaliste faite de pixels, Downwell propose toutefois un gameplay exigeant, votre héros tirant avec ses bottes aussi bien pour éliminer les monstres que pour ralentir sa chute. Les niveaux étant générés aléatoirement, chaque partie est donc différente ; la difficulté restera en revanche constante. La première descente est en effet particulièrement rude et ne fait qu’annoncer d’innombrables échecs, et le sentiment de devoir tout recommencer à zéro lors de la prochaine partie. Et c’est là que le jeu m’a progressivement agacé : bien sûr, j’ai fini par m’améliorer, mais la frustration et la confusion ont pris le dessus à mesure que la difficulté augmente, d’autant qu’il est souvent difficile de distinguer le héros dans le feu de l’action, perdu dans des amas de pixels très agressifs. Ce jeu méritait-il sa chance ? Oui. Ai-je envie d’y replonger ? Certainement pas !