3ème de la série de combat "Super Butoden", ce jeu reprend la formule popularisée avec La Légende Saïen, et se révèle loin d'être mauvais : 10 persos (dont Trunks du futur, à débloquer avec un code), des graphismes plus fins et plus colorés que son prédécesseur, des musiques de bonne facture et des combats assez dynamiques à défaut d'être subtils. Les nouveautés proposées sont tout de même peu nombreuses, à part découvrir de nouveaux persos. Les aires de combat sont également bien restreintes, et la barre de force se remplit trop rapidement, brisant l'équilibre pourtant bien trouvé de La Légende Saïen. La perte en intensité est réelle. Le plus gênant, c'est que ce DBZ 3 propose vraiment le strict minimum en modes de jeu : pas de mode Histoire, même pas un bête mode Arcade solo. Et à 2 joueurs, juste un mode Tournoi. Compte tenu du prix de vente très salé à l'époque, on pouvait légitimement crier à l'arnaque, d'autant qu'il y avait largement la place pour des combattants supplémentaires. Manette en main, Ultime Menace n'est toutefois en rien désagréable, à l'inverse du premier Butoden, et je le préfère même largement à Hyper Dimension sorti après.

D'accord, le jeu est une suite beaucoup moins belle ; d'accord, le jeu coutait cher ; d'accord, la magie du n°2 a disparu... Mais dans le fond, il est jouissif de pouvoir incarner les nouveaux personnages qui étaient manquants. Le monstrueux Cell étant mort, c'est à Boo de faire son apparition ; et même si la trame du scénario se déroulait durant le 25e tournoi, il aurait été génial de trouver un Mode Story. Il n'en est rien, dommage... 9 persos disponibles, des kaméhaméhas à gogo, de nouvelles techniques pour chacun, ainsi que de nombreuses secrètes (les Meteors Smashs !), ainsi qu'un code pour incarner en plus le grand Trunks, donc pas mal de nouveautés. Les niveaux sont moins grands et moins fouillés, mais les musiques entraînantes, et surtout l'intérêt se rehausse lorsque la seconde manette est branchée. Une bonne suite pleine d'action sur le modèle de DBZ 2 !

Ce Dragon Ball Z reste dans la même ligne que le précédent épisode, avec d'autres personnages et arènes. Sinon, peu de changements : toujours le même style de duels à base de Kamehameha ou autres Final Flash, très peu de combats aux corps à corps... Meme si cela reste toujours amusant, on aurait aimé un peu de changements. En plus, pas de mode histoire, alors qu'il y en avait un dans le précédent. En bref, cet Ultime Menace est un DBZ 2 avec des combattants et arènes différents et sans mode histoire, qui reste toutefois agréable à jouer mais n'a pas grand intérêt.

Si je prenais le titre en tant que tel, je rejoindrais Kim sans hésitation et lui mettrais un vert. Seulement voilà, DBZ 3 subit immanquablement une comparaison avec son illustre prédécesseur. Aussi, pour mieux mettre en avant ce dernier, il est plus judicieux et légitime de mettre un "Oui Mais" à ce 3e opus. Fondamentalement, c'est clairement une suite pécuniaire sans ambition : pas de mode histoire, un gameplay qui stagne, un roster limité, une direction artistique plate. On est un peu déçu de prime abord. Après, concernant les qualités intrinsèques du titre, les personnages sont quand même équilibrés, on peut enfin jouer les derniers persos en date du dessin animé (et ça, à l'époque, ça n'avait pas de prix), le jeu est plus fin, plus rapide aussi (LE point positif de ce troisième volet), on peut désormais utiliser le vol / atterrissage même en plan rapproché, et il y a suffisamment d'attaques smash et coups spéciaux cachés pour s'amuser des heures durant en versus. Pour moi, DBZ 3 se joue en complément de DBZ2 : on alterne entre les deux cartouches pour jouer tout ce fantastique roster. Dommage que certains points lui fassent défaut par rapport au second opus. Un jeu sympa.

Tose et Bandai sortent Dragon Ball Z Super Butôden 3 le 29/09/1994 sur SNES. Et encore une fois, même pas 1 ans après son prédécesseur. Et ça se voit. Le jeu continue de coller à l'actualité télévisuelle de la série au Japon et pour les bien heureux qui l'avaient récupéré en import, il dévoilait même des personnages qui n'existaient pas encore dans la diffusion française. Le jeu n'apporte pas grand chose de plus que le second, hormis un roster de personnages tirés du début de la période Majin Bû qui change un peu. Le casting est encore plus limité que dans le second, malgré la possibilité de débloquer Trunk du futur en perso caché. Les musiques sont également moins inspirées mais pas désagréables pour autant. Par contre, le jeu est assez joli, plus net, plus coloré, et certains environnements sont vraiment très fidèles au dessin animé, comme le vaisseau de Babidi. Niveau gameplay, c'est à 2-3 détails près la même chose que son aîné, à savoir des hitbox pas très précises, des combats au sol et en l'air, et le déluge de coups spéciaux à faire loin en écran splitté. On notera aussi la disparition du mode histoire.