Dragon Ball Z Budokaï Tenkaïchi 2 (ouf !), avec un nom pareil, on serait en droit d’attendre le pire, surtout lorsqu’on a joué au premier ! DBZ Tenkaïchi nous faisait grimacer avec sa jouabilité douteuse et son gros problème d'écran splitté lors de parties à deux, celui-ci gomme tout et justifie la volonté de bien faire ! Comme à chaque nouveau jeu de la licence, on se réjouit de voir de nombreux persos refaire ou même faire pour la première fois leur apparition : un cadeau énorme pour les fans ! Dès lors, question essentielle : qu’en est-il des combats ? Pour résumer, c’est de la pure folie ! Ca cogne, ça contre, ça esquive et ça balance des boules de feu à toute berzingue, pari réussi car on se croit de plus en plus dans la série ! Beaucoup de possibilités, d’autant que les attaques sont de plus en plus personnifiées, ce qui était auparavant le gros défaut des Budokaï. Le système des "Potaras" (boucles d’oreille) va dans ce sens, puisque vous pourrez faire en sorte qu’untel soit plus rapide ou plus puissant que d’autres, etc... Comme d’hab, le scénario est bâclé et l'esprit n'est pas à 100% respecté, mais ce n’est désormais pas grand-chose à côté du choc visuel que vous vivrez !

Budokai Tenkaichi 2 est à peu de choses près le fantasme de toute une génération. On y retrouve la presque totalité des personnages de la saga sous pratiquement toutes leurs formes (OAV comprises) dans une qualité qui retranscrit parfaitement l'animé. Plus qu'un simple jeu de baston pour le fan, cet épisode se joue avec une passion indescriptible et un investissement sans précédent, tant l'immersion dans l'univers d'Akira Toriyama se veut poussée. De plus, la possibilité de customiser vos personnages crée inévitablement un attachement et c'est avec un plaisir non dissimulé que vous partirez en sa compagnie à l'assaut des multiples défis que propose le jeu. Certes, les plus exigeants reprocherons parfois certaines libertés en ce qui concerne le scénario et pesteront sans doute contre les versions occidentales qui proposent des thèmes musicaux originaux tandis que la japonaise optait pour ceux de la série. Mais très sincèrement, d'aucun ne pourraient nier le privilège accordé par cet opus et la série en général.