Si Dragon Quest fut une révolution sans précédent dans l'univers du RPG console, il est aujourd'hui très difficile d'apprécier ne serait-ce qu'un minimum cette version Famicom. Ne mâchons pas nos mots : le jeu est hideux, soporifique et archaïque au possible. On enchaîne combats sans saveurs et phases d'exploration insupportables qui nous imposent de passer par un menu pour réaliser la moindre action insignifiante. L'absence de scénario ne permet pas non plus de se mettre dans le bain et l'on se retrouve à errer sans but la plupart du temps. Le poids des années a donc porté un coup fatal à cette production pourtant culte et seule sa bande sonore saura constituer un point positif dans ce sombre tableau. Honnêtement, si vous souhaitez vous y essayer afin d'enrichir votre culture, optez pour les versions Game Boy ou Super Famicom !

Saga culte, phénomène de société au Japon, père du J-RPG... Les titres définissant Dragon quest sont nombreux. Son créateur Yuji Horii voulait au départ faire du manga avant de se tourner vers le jeu vidéo. Ainsi, il fit appel à un dessinateur pour mettre son jeu en image : Akira Toriyama. Ce dernier apporta son talent dans la création de petits monstres loufoques et très reconnaissables malgré les techniques de l'époque, et qui vont vite devenir le faire-valoir de la série. Le jeu débute avec l'emblématique quête où vous devez aller sur la tombe de votre ancêtre : le chevalier Roto, figure illustre du passé ayant repoussé un mal qui aujourd’hui refait surface. Va s'ensuivre une aventure d'environ 10-15h où vous allez arpenter le monde et évoluer lors de combats au tour par tour simples et efficaces, jusqu’à l'affrontement final contre le roi du Mal. La version NES étant assez difficile, il existe un remake SNES plus joli et compilé avec le 2 sur une cartouche qui revoit son barème d'XP. La version US baptisée Dragon Warrior a été optimisée par Satoru Iwata, et est du coup légèrement plus jolie et un peu plus simple.