DRAGON'S DOGMA  
Suggestions
OUI !
Wizzy Voilà un RPG plaisant à jouer. Tant pis pour l'histoire, bateau au possible, et pour ce monde ouvert qui peine à se renouveler côté décors, le jeu est très agréable et c'est bien là l'essentiel. Durant l'aventure, on est accompagné par des "pions", des personnages qui ne gagnent pas d'expérience (histoire d'en changer souvent), qui ont été créés par d'autres joueurs et que l'on peut recruter en ligne. Sympa, d'autant qu'une simple connexion suffit pour en profiter. Avec les possibilités qu'offre le jeu en terme de création de personnage, tout est réellement possible. On pourra customiser au mieux sa petite équipe et les combats contre les gros monstres (Chimères, Hydres, Griffons et Golems...) seront un bon test pour ça. Difficiles, longs, ils exigent de la complémentarité entre vos personnages. Si votre barbare bedonnant est neuneu et fonce sans réfléchir sur tout ce qui bouge ou que votre magicienne à couettes préfère cueillir des paquerettes plutôt que de vous guérir, n'hésitez pas à les virer pour en choisir d'autres ! Avec des combats intenses, un gameplay addictif et une personnalisation poussée, Dragon's Dogma pose sa pierre à l'édifice. Une pierre précieuse.
AUSSI PROMETTEUR QUE DECEVANT
Mérode Dragon's Dogma, c'est un projet de Hiroyuki Kobayashi et Hideaki Itsuno, nouvelles figures de Capcom depuis le départ du duo Kamiya / Mikami. L'idée et l'ambition de faire un RPG à la sauce occidentale, mais avec des éléments japonais, partaient d'un bon sentiment ou d'une volonté assez forte de Capcom de vouloir s'occidentaliser dans ses productions. Dragon's Dogma est né de tout ça. Basant sa com' sur l'influence du manga Berserk, le jeu nous vendait des visuels magnifiques de créatures et d'armures en tout genre. Sauf que la gen PS360, c'était aussi celle du trailer bullshit et du downgrade. Et ça n'a pas loupé : à son arrivée sur consoles, le jeu rame, aliase, et les éléments du décor pop à chaque pas. De plus, la réalisation est bancale, la caméra capricieuse et la trame narrative bien fade. La répétitivité et les allers-retours, dus à un système de téléportation limité, installent vite une rengaine, malgré quelques bonnes idées sur l'exploration dans le noir, une carte agréable à parcourir les 10 premières heures et l'interaction des pions servant d'alliés. Hélas, les quelques sensations de gameplay sauce Capcom parviennent difficilement à sauver ce jeu de la noyade.
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