L'ombre de la Reine du Vortex plane à nouveau sur les océans, Ecco est de retour dans ce qui est certainement le meilleur épisode sur 16-bit. On retrouve des fonds marins toujours aussi impressionnants et une grande aventure bardée d'énigmes et de dangers. Ce nouvel épisode s'enorgueillit aussi d'une ambiance unique, de pure science fiction avec des décors d'outre-monde et des créatures défiant l'imagination. Des passages marquant, le jeu n'en manque pas. Assurément. Comme lorsque le dauphin se retrouve dans les méandres des tubes d'eau, dans le ciel en lutte contre une titanesque méduse. Le dauphin pourra aussi se métamorphoser en oiseau, ou traverser les océans dans une simili-3D bluffante sur cette bonne vieille Megadrive. Dans l'ensemble, j'ai trouvé le jeu bien plus abordable et moins austère que le premier avec une bien meilleure courbe de progression. Mais la difficulté, lorsqu'elle nous saute à la gorge ne nous lâche plus, jusqu'à nous entraîner dans les noirs et froids abysses. Ecco 2 est un grand jeu, pour les émotions qu'il procure et préfigure l'épisode d'après, pour moi ultime, sur Dreamcast.