Aucun jeu ne m’aura plus intrigué que ESWAT ! Je ne sais pas si vous voyez l’affiche du jeu, mais elle m’a personnellement toujours laissé un sentiment étrange, repoussant et à la fois attirant... C’est donc avec une curiosité toute particulière que j’ai commencé à y jouer. Une introduction détaillée faisant la part belle à ce fameux prototype de combat qu’est ESWAT, le scénario inquiétant prend alors ses marques : guerre futuriste contre un savant fou, l’ambiance est très bien rendue par les différents stages. Première partie, vous débuterez sans votre armure de métal, en flic pour être clair. C’est ce qui m’a plu : évoluer sous plusieurs formes ! Flic armé, prise de galons, augmentation de votre grade et puis enfin, le droit de prendre les commandes de l’engin qui vous habillera. Le policier peut tirer sur les côtés, mais aussi verticalement, et en Cyber-Cop, tout est multiplié : 5 types de tirs différents, vol avec réacteur ou vitesse accélérée. Pour l’une des ses premières cartouches, Sega étonne ! Très complet et maniable, intéressant, plutôt long, ESWAT est vraiment très réussi et au vue des graphismes, déballe surtout tout le style passionnant et inimitable de la Megadrive !