F-Zero X sur N64 a été assez impressionnant pour l'époque : vitesse de jeu très élevée, pas mal de circuits tous aussi tordus les uns que les autres, et on avait pas mal de choix en ce qui concerne les véhicules. Quelle ne fut pas ma surprise en (re)découvrant ma "voiture" fétiche (si on peut appeler ça une voiture), j'ai nommé la Fire Stingray !!! C'est avec elle que j'ai obtenu tous les trophées à l'époque de la SNES. Le seul point faible du jeu étaient les graphismes, pauvres : il n'y avait rien, pas un arbre, pas une maison.

F-Zero X avait soulevé pas mal de polémiques à l'époque de sa sortie, de par sa réalisation minimaliste. Est-ce le plus important ? Une fois dans la course, on ne prête plus attention aux graphismes, car ce qui marque immédiatement, c'est de se retrouver lancé au milieu de 29 autres participants, pris dans un gigantesque carambolage, ou à foncer à plus de 1000 km/h sur des circuits délirants multipliant les loopings et les sauts vertigineux, le tout avec une fluidité parfaite. D'ailleurs, la durée de vie est appréciable, avec 24 circuits et des courses générées aléatoirement dans la compétition cachée X Cup. Très rapide, maniable et doté d'un visuel épuré finalement tout sauf moche, F-Zero X propose un challenge relevé, et même impitoyable en difficulté Master. Outre l'inévitable Contre-la-Montre, on trouve également un mode Death Race vraiment défoulant, ainsi qu'un versus plus anecdotique jusqu'à 4 joueurs. Sur le tard, j'ai découvert (et mesuré) que la qualité sonore de F-Zero X a également pâti du choix de Nintendo de miser sur la fluidité, mais en jeu, je retiens que ce pari fut tout de même le bon : F-Zero X est si excellent qu'il n'a pas pris une ride !

Après l'immense succès remporté par le premier opus sur Super NES, Nintendo se devait logiquement d'adapter son jeu de courses futuristes sur N64. C'est chose faite avec ce F-Zero X qui aura fait parler de lui à sa sortie. Oui, le jeu a connu un succès mitigé auprès des joueurs, sa réalisation technique ayant donné naissance à des débats "houleux" entre les défenseurs de F-Zero, souvent fans de la première heure, et ceux qui jugeaient scandaleux que Nintendo propose des graphismes aussi dépouillés pour une 64 bits. Nous ne pouvons pas nier le fait que graphiquement, ce second opus ne tire pas vraiment parti des capacités de la N64. En effet, les décors sont vides au possible et les couleurs parfois criardes : les graphismes sont moches et c'est un fait incontestable, mais est-ce bien là l'essentiel ? Le premier épisode de cette série avait forgé sa réputation sur la précision diabolique de son gameplay, ainsi que sur sa vitesse d'animation hallucinante pour l'époque. F-Zero X ne faillit pas à cette règle d'or et propose une jouabilité qui frôle la perfection, accompagnée d'une vitesse d'animation totalement bluffante ! Sensations garanties ! Du Nintendo dans toute sa splendeur !

Le vrai tour de force de ce F-Zero X est d'allier une vitesse à scotcher le joueur sur son fauteuil et des circuits délirants et ultra-originaux. Pouvoir tourner avec son vaisseau autour d'un cylindre, défier tous les stades de la gravité avec des jumps hors normes et faire des têtes en bas à vous retourner l'estomac dans des tunnels, le tout à 1 000 km/h et avec une trentaine de concurrents qui se bousculent, c'est quand même quelque chose ! Oui, les graphismes sont vides mais c'est un choix, un choix peut-être technique (comme ça, le jeu file supra vite et bien) mais aussi artistique. Les circuits de ce F-Zero X rappellent jusque dans les couleurs ou le minimalisme des décors le légendaire F-Zero de la Super Nintendo. Et c'est là ce qui fait la personnalité et le charme de ce jeu. Rock'n Roll et attachant. A mettre aux côtés d'un Mario 64 ou d'un Zelda.

Mon F-Zero préféré est sur 64 ! Ayant adoré le volet SNES, c'est avec une grande joie que je m'étais naturellement rué sur l'opus 64 à sa sortie. Grande particularité du titre face au concurrent Extreme-G d'Acclaim : aucun effet de brouillard (une tendance sur 64), aucune arme et un défilement en 60 images seconde ! Une première sur console ! Le tout à plus de 1000km/h. De la conduite pure et dure ! Cette prouesse avait évidement un prix : des graphismes réglés à leur minimum pour avoir toujours une animation sans faille. Et ce fut un très bon choix !Quel pied !! F-Zero 64 libère de véritables sensations de pures vitesses aux joueurs, au point de s'agripper de toutes ses forces à la manette ! Les circuits sont très nombreux, tout comme le choix des véhicules. Les fights et sorties de route sont aussi addictives que cruelles. Quel plaisir de sortir votre rival du classement en pleine course !Et le réglage du rumble pack est excellent. Ajouté à cela un mode multi allant jusqu'à 4 (sans ralentissement !) et un Time Trial addictif, et vous avez une véritable tuerie du jeu de course ! Un must !

Il est l'un des nombreux jeux m'ayant fait rêver lorsque j'étais plus jeune, et que je découvre sur le tard. Et si certains titres peuvent me laisser perplexe, avec F-Zero X, c'est tout l'inverse. A l'instar d'un Mario Kart 64, la 64-bits de Nintendo offre de nouvelles possibilités aux courses F-Zero ; Ainsi, place aux dénivelés dangereux, aux tunnels de la mort et aux loopings fatals dans des circuits tortueux que l'on doit à l'arrivée de la 3D. Une 3D aux graphismes assez rudimentaires il est vrai, avec beaucoup de brouillard (typique des jeux N64) et des décors minimalistes... mais le soft propose surtout une animation sans faille et une vitesse de dingue ! Et attention, car cet opus est difficile et il vous demandera de la pratique pour pouvoir vous en sortir parmi la trentaine de concurrents (qu'il va falloir doubler ou crasher) présents sur le circuit. Plusieurs modes de jeu, des courses rapides et sauvages, des circuits coriaces, des ennemis sans pitié... voilà ce qui vous attends avec cet épisode. Et perso, même si j'ai un net penchant pour le premier F-Zero, je dois bien admettre que celui-ci est encore plus explosif !