Ayant passé toute sa jeunesse dans un abri atomique, on sort prendre l'air (lequel est passablement irradié) sur une terre dévastée à la recherche de son père... Ne connaissant que de réputation les premiers épisodes, j'ai découvert un peu après tout le monde Fallout 3. Et à mon grand bonheur, j'ai trouvé là le chaînon manquant entre un Oblivion et un Skyrim, un RPG mais cette fois-ci à la sauce post-nuke. Un RPG immersif en diable, un vaste monde ouvert avec une excellente ambiance futuriste, beaucoup d'humour et des hordes de mutants irradiés et de survivants accoutrés comme dans un Mad Max. Le RPG avec évolution des compétences, inventaire et quêtes côtoie un gameplay typique des FPS avec une vue subjective et une pelletée d'armes dévastatrices. Après un temps d'adaptation, le jeu ayant une certaine difficulté pour un newbie comme moi, j'adore. Lors des combats, on peut même arrêter le temps en ciblant précisément une partie du corps de l'ennemi, c'est pratique et très efficace (au choix : tir tranchant dans les tibias ou explosion sanguinolente de tête).

C'est vrai, Fallout 3 trahit sans vergogne les précédents opus et n’est en réalité qu’un simple copier-coller de la série phare de Bethesda. Mais bon sang, quel jeu ! L'ambiance est fantastique, le gameplay directement issu d'Elder Scrolls demeure toujours aussi jouissif et il paraît assez difficile, quoi qu’on en dise, de ne pas apprécier l’aventure. A mes yeux, il s’agit de l’une des plus riches expériences videoludiques à avoir vu le jour. Dès les premières secondes, on sent que l’on est face à une production d’une qualité rare qui se distingue considérablement des autres. Personnellement, je me suis senti encore davantage impliqué dans cet univers, autrement plus proche du nôtre que ne l’était Oblivion. Vous n’incarnez pas un personnage, vous vivez réellement dans cette Amérique dévastée. L’une de ces épopées absolument uniques et incontournables, à essayer d’urgence si ce n’est pas encore fait. Plus qu’un jeu, Fallout 3 une expérience à part entière.