Été 2019, sur une cinématique très rock s'ouvre Shadowbringers. Ce chapitre de FFXIV joue la carte scénaristique des multivers. C'est donc dans une sorte d'Eorzea parallèle que va se dérouler l'intrigue du jeu. Après quelques cabrioles scénaristiques pour ramener les personnages importants de l'intrigue, vous arrivez dans un monde où la lumière est la nuisance, et où vous devez devenir un chevalier de l'ombre pour ramener la nuit dans les différentes zones. Cumulant idées originales, anciens décors présentés en 2005 et qui n'avaient pas été implémentés dans le jeu, et les habituels éléments de recyclage d'anciens FF, Shadowbringer offre une aventure honorable malgré la structure narrative de son antagoniste, qui n'est qu'une revisite à peine dissimulée de celle d'Ardyn de FFXV. Hélas, l'intégration de Nier Automata et de FFVIII au lore du jeu continue toujours un peu plus de délayer l'identité de FFXIV. Avec son gameplay manette intelligent pour un MMMO, il reste cependant agréable de se promener dans des environnements vraiment réussis. Les nouveaux jobs sont efficaces et l'intégration de nouvelles 2 races (dont les Viéra) donne un peu de sang neuf aux personnages que l'on croise.