Un excellent wargame sur Game Boy Advance. Après Advance Wars (qui est dans ce genre mon préféré), Fire Emblem, avec sa touche R.P.G., nous plonge dans l'histoire d'Eliwood (le père de Roy, un personnage apparu également dans Super Smash Bros Melee). La difficulté du jeu est assez impressionnante, surtout si on veut finir le jeu sans perdre un seul personnage, car on ne peut pas les ressusciter (un challenge pour moi qui ne suis pas un vrai stratège !). Le mode multijoueurs par contre est presque sans intérêt.

Une histoire soignée, de nombreux personnages attachants, une réalisation plaisante… Trois arguments de poids pour ce Tactical RPG qui se paie en plus le luxe d’avoir une excellente durée de vie et une bonne bande-son ! Mais tout cela ne pèserait pas lourd si les missions n’étaient pas intéressantes. Heureusement, ce n’est pas cas, la stratégie bien que reposant sur un système de triangle assez basique, tient la route et le gameplay est au poil pour la GBA. Un sans faute pour ce Fire Emblem qui se hisse au sommet de sa catégorie sur ce support.

7ème volet de la série de stratégie heroïc fantasy de Nintendo, ce Fire Emblem est pourtant le tout premier à être arrivé jusqu'à nous ! Et comme il s'agit là de l'épisode de la découverte pour nous autres joueurs occidentaux, la difficulté a été sérieusement revue à la baisse... tout du moins dans sa 1ère partie. Le jeu est en effet divisé en deux sections bien distinctes, chacune ayant sa propre histoire : vous commencez en compagnie de Lyn pour une série de chapitres très didactiques, dans lesquels toutes les astuces du jeu vous seront clairement expliquées. Seulement, les choses sérieuses – et pour ainsi dire, le vrai jeu – commencent avec la quête d'Eliwood ; un saut dans le grand bain après avoir juste appris à nager ! Le plus dur à admettre est la perte définitive des alliés, surtout quand on s'y est bien attaché. Il ne faut ainsi jamais rater les occasions de se faire de nouveaux alliés, car il n'est pas dit que vous pourrez tous les conserver, les ennemis sans pitié prenant un malin plaisir à s'acharner sur les cibles faibles ou en mauvaise posture. Bien que retors et ne pardonnant pas les erreurs, Fire Emblem se révèle aussi très accrocheur.