Pour ce troisième épisode, Marcus va vouloir partir à la recherche de son père mais ça ne sera pas aussi facile car, en plus des Locustes, lui et son équipe vont devoir faire face à des nouveaux types d'ennemis : les Lambents. Heureusement, du côté des Gears, il y a aussi du renfort, dont 2 femmes, et des nouvelles armes font aussi leur apparition, comme le One-Shot qui permet d'éliminer un ennemi d'un seul coup, ou encore le Digger qui permet de lancer des grenades en les faisant passer sous le sol. L'action est pour le coup encore plus prononcée qu'avant et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Graphiquement, le jeu est encore plus beau que les deux premiers, avec des couleurs moins sombres et des décors vraiment magnifiques. On retrouve aussi un mode arcade qui permet de refaire la campagne en y rajoutant des mutators, comme par exemple d'avoir des munitions illimités ou encore des grenades causant plus de dégâts. Du côté du multijoueurs, on retrouve les modes habituels avec un mode Horde amélioré et aussi la possibilité de refaire la campagne à 4. Ce Gears of War 3 est vraiment très complet et ne décevra pas les fans de la série !

Dire que GoW3 était attendu teint de l'euphémisme : la saga de Marcus Fenix avait marqué au fer rouge des hordes de fans en râle, telle une bande de locustes affamés. Après un second opus épique et incontournable pour tout joueur qui se respecte, pouvait-on faire encore mieux avec Gow3 ? Oui et non. D'un côté, cette conclusion de trilogie tient l'essentiel de ses promesses : de l'action survoltée, une réalisation technique et artistique époustouflante avec un UE3 au sommet de son art, baignant les magnifiques environnements de lumières aussi réussies que saisissantes. Mode 4 joueurs en coop online (ou deux en split), nouveau multi (avec un mode Horde d'anthologie), nouvelles armes (Armure Exo, Proto lanzor...), nouveaux bestiaires... Malheureusement, tout n'est pas parfait : les phases de jeux se ressemblent toutes et sont ultra prévisibles, le design des Lambent déçoit face aux terribles Locustes, et surtout, surtout, tout le scénario et les efforts produits dans le 2 sont réduits à néant avec un épilogue aussi plat que creux, jusqu'à l'absurde. Entendons-nous bien : Gow3 est un excellent jeu, mais pas aussi bon que l'on espérait, et pas aussi renversant que son prédécesseur.

La première chose qu’on se dit en en commençant la campagne solo de Gears of War 3 c’est : « Où est mon putain de sang ?!? ». Là où Gears 2 faisait dans le grand sanguinolent, Gears 3 fait dans le jaune fluo avec le grand nouvel ennemi : les lambents. Heureusement, les locustes n’ont pas disparu. Ouf ! Nos finitions au Lanzor vont pouvoir être tranchantes et gores à souhait. En ce qui concerne la technique, le jeu est toujours plus beau, on se rapproche grandement des premiers jeux Xbox One. Côté scénario, un effort a été fait. L’univers est plus détaillé, l’histoire mieux racontée, et se clot à la fin de cet épisode. L’effort est louable. Malheureusement, ce n'est quand même pas toujours ça, on est loin d’un univers détaillé à la Warhammer 40.000 - dans lequel Gears of War puise son inspiration. Sorti de ça, Gears 3 se laisse jouer, la campagne solo propose un challenge à la hauteur tant les lambents sont résistants et mutent en de nouvelles formes. Et puis le final est assez explosif, malgré un boss de fin bien trop simple. Mais c’est l’apanage de la majorité des jeux américains.