Dernier épisode à avoir vu le jour sur Xbox 360, Gears of War Judgement revient en arrière, quelques années avant le tout premier volet. On y retrouve Baird, Cole et deux nouveaux : Sophia Hendrik et Garron Paduk. Tous les quatre vont être jugés pour ne pas avoir obéi à certains ordres. Chacun d'entre eux va témoigner pour se défendre et les phases de jeu sont en fait des flashbacks. On contrôle ainsi les quatre héros à tour de rôle mais ça ne change rien du tout au gameplay, tous se contrôlent exactement de la même façon sans avoir de compétences spécifiques. Dommage. Ce qui est dommage aussi, c'est que les niveaux ressemblent plus à des arènes qu'on enchaîne les unes après les autres. Du coup, côté mise en scène, c'est moins bien réussi que dans les précédents. Par contre, dans chaque niveau, on peut actionner les missions « déclassifiées », qui rajoutent de la difficulté comme par exemple avoir une vision réduite ou un temps limité. Probablement l'épisode le moins réussi mais correct quand même, avec pas mal de bonus à débloquer dont un chapitre qui se situe juste après Gears of War 3 ! Sympa !

Cet épisode est un peu bizarre. Déjà, on peut porter une arme de moins et seulement 2 bombes au lieu de 4. Ensuite, le jeu est découpé en plusieurs chapitres comme d'habitude, mais chaque chapitre est découpé en missions, où l'on peut choisir d'ajouter un bonus de difficulté avant chacune d'elles - bonus permettant d'améliorer plus vite sa note reçue à la fin de la mission. Ces notes permettront de débloquer de nouveaux chapitres, entre autres. Autant le dire tout de suite, ce système n'a rien de naturel et est plutôt chiant. Certaines missions sont plutôt excessivement pénibles également : quand il s'agit de faire du « Tower Defense », on subit des vagues toujours plus grosses d'ennemis et on doit survivre jusqu'au dernier locuste abattu. L'histoire de cet épisode n'en est pas vraiment une, on suit une mission passée de Baird. Les graphismes ne sont pas transcendantaux, c'est moins beau que Gears 3 sorti 18 mois plus tôt. Il y a de l'action, ça c'est sûr, mais on se fait chier dans cet épisode, il faut bien l'avouer.