Jusqu'où doit aller un délire pour devenir plus qu'une simple blague de potache ? Tournant en dérision toutes ces simulations au succès incompréhensible (tel Farming Simulator), avant d'être ensuite complété par une extension « MMO » conséquente (et gratuite) parodiant quant à elle World of Warcraft ou Diablo, Goat Simulator s'assume pleinement comme il est, un délire donc, avec ses bugs innombrables qui sont autant de signatures artistiques. Dans la peau d'une chèvre atteinte d'une véritable folie destructrice, vous êtes libre de faire tout ce que vous voulez. Saccager une maison, foncer sur les gens et s'acharner sur eux, ou encore s'envoler à 500 mètres, votre chèvre indestructible peut faire quasiment tout ce qu'il lui chante. Goat Simulator est dépourvu de réels objectifs, si ce n'est de réaliser des figures précises ou accomplir une quête sans réelle récompense ; un jeu sans aventure donc, quelle que soit la partie choisie (GTA ou MMO), rapidement monotone faute de proposer quelque chose de consistant. N'étant pas rentré dans le délire, Goat Simulator m'est apparu tel qu'il est vraiment : d'une grande imbécillité et d'un intérêt vraiment très relatif.

Goat Simulator, ou le simulateur de chèvre. Un jeu sans grand intérêt, si ce n’est de malmener une chèvre sans vraiment d’imagination. Regardez, on peut faire écraser la chèvre, la faire tomber d’un immeuble de 30 étages, la faire s’envoyer en l’air par explosion, mais la zoophilie nous est interdite… Ce jeu n’en est pas vraiment un au final, plutôt une blague de développeur qui a malheureusement fait le buzz et s’est vendu à un paquet d’exemplaires… Comme la Twingo chez les designers. Il y a quelques objectifs à remplir, comme effectuer le plus long saut après avoir fait du toboggan de piscine, ou autres joyeusetés du genre. Il existe seulement deux mondes : un premier plutôt urbain et l’autre un peu plus campaillou, mais c’est pas la panacée non plus. Le jeu n’existe que pour vous garantir de débloquer de nouveaux succès / trophées. Mais ça reste de la merde qui sent le bouc.