« Toujours plus » semble être l'idée première de cette suite à la surprise Hotline Miami : toujours plus gore, toujours plus choquant (avec une scène de viol dès l'intro), toujours plus difficile, le tout accompagnant une histoire toujours plus tortueuse. On incarne cette fois successivement différents personnages, tournant autour du protagoniste du premier volet : des fans voulant l'imiter, un acteur de film, un flic véreux, un écrivain ou encore un mafieux russe, tous pouvant proposer des gameplay différents. Pas de véritable changement dans le déroulement du jeu, et c'est bien là le problème, car si les descentes punitives dans les immeubles miteux n'ont pas changé, les fusillades dans des tableaux plus vastes et plus ouverts se révèlent être pénibles tant les ennemis sont toujours aussi excités de la gâchette. De plus, certaines missions tirent trop en longueur, alors que la maniabilité n'a pas vraiment été améliorée. Alors oui, la bande son déchire tout, mais l'histoire tarantinesque très confuse ainsi qu'un jeu globalement inégal me font dire que le premier Hotline Miami se suffisait finalement à lui-même.