Après Wizards & Warriors, un premier volet au feeling très arcade, Rare a voulu se montrer ambitieux avec sa suite intitulée Ironsword, par ailleurs bien reçue à l'époque de sa sortie. D'ailleurs, moi-même j'en gardais de bons souvenirs. C'est sans doute parce qu'en fait, je n'y avais jamais vraiment joué. Et le jour où j'ai acheté le jeu en occasion, j'ai sérieusement déchanté. Je peux clairement le dire : je déteste Ironsword ! Et mes tentatives successives pour me remettre au jeu n'ont fait que confirmer davantage ce sentiment. La difficulté est d'entrée de jeu très élevée : un level-design tordu vous impose d'aller chercher des objets dans des recoins très difficiles d'accès, tandis qu'une multitude d'ennemis surgissant de nulle part se chargeront de vider votre barre d'énergie. Vu que les mouvements du héros sont très limités et de portée quasi-nulle, les vies vont défiler à la vitesse grand V. A la réflexion, Ironsword dispose de défauts similaires au premier volet ; la différence, c'est qu'il n'est pas agréable à jouer dès la première seconde de jeu, ce qui est pour moi éliminatoire. Un des jeux surcotés de la NES.