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Derrière ce titre se cache Fighter's History Dynamite, un jeu de baston qui défraya la chronique judiciaire en son temps. En effet, Capcom attaqua en justice Data East pour pompage intégral de Street Fighter 2. Alors même si Capcom a perdu son procès, il faut avouer que Data East a fait fort dans la roublardise. On a vraiment affaire à une parodie de Street Fighter 2. Des persos à la Ken ou Ryu (Mizogushi et Ray), à la Guile (Matlok), à la Chun-li (toutes les filles du jeu), à la Zangief (Marstorius), à la Sagat (Samchay), à la Vega (Jean)... On se rend aussi compte que les autres jeux de baston de l'époque n'ont pas été épargnés. Ainsi le côté bouffon des persos rappellent en bien moins rigolo World Heroes. Les persos sont grotesques et pas des plus charismatiques. Il n'y a qu'à voir Jean, le Français qui aime les roses, à qui il manque juste un béret et une baguette pour être parfaitement ridicule. Les combats ne relèvent pas non plus la sauce : basiques, sans fury et sans saveur particulière. Les coups spéciaux font autant penser à ceux d'un Street Fighter 2 qu'à un Fatal Fury. Pour l'originalité, on ira voir ailleurs.
Je serai moins dur que Wizzy concernant Karnov's Revenge. Bien sûr, on a vraiment l'impression de jouer à un ersatz de Street Fighter II, mais bizarrement, c'est ce qui m'a plu. En quelque sorte, Data East donne sa version bien spéciale au jeu qu'on ne présente plus. Quasiment les mêmes personnages, avec des noms différents, accélération de la musique quand on approche de la fin d'un round, postures similaires, tableau de présentation des combattants, au début et à la fin d'un match, qui se ressemblent à s'y méprendre (!)... et la liste est longue. Malgré ce constat, c'est cette ressemblance qui m'a attiré. Mais il faut bien avouer que le look de ces personnages, avec des noms à coucher dehors, fait vraiment peine à voir ! En plus, les combats n'ont aucun semblant de génie qui pourraient rehausser le niveau de ce Karnov's Revenge ! Les stages aussi, ce qui aurait pu au moins suivre la route de son confrère, sont bien pauvres, certains faisant même sérieusement pitié. Finalement, on ne se souviendra presque pas de ce jeu tant il est banal, et comme dit avant, il n'y a que la copie de la structure Street Fighter II qui tient la route.