Sorti uniquement en 1990 au Japon jusqu’à son intégration surprise (et occidentalisée) dans la compilation Castlevania sortie en 2019, Kid Dracula n’est pas un Castlevania pour autant. Le premier niveau – parodie tout autant qu’hommage à Castlevania 1 – est en effet trompeur, car le gameplay se rapproche davantage d’un Megaman. Simple, efficace et oubliant toute logique, le jeu fait voyager son petit héros de vampire un peu partout (ciel, ville, espace…) à travers 9 niveaux. La cartouche disposait à l’époque d’un processeur supplémentaire, ce qui se voit à travers de beaux graphismes, au-dessus des standards de la NES, et une action sans coupure – chaque niveau étant réalisé d’un seul tenant. La petite promenade kawai, à l’esthétique plus nippone que gothique, est relativement tranquille et très plaisante, jusqu’à monter brutalement en difficulté à partir du 7ème niveau, pour se conclure sur un dernier niveau particulièrement ardu. Si vous voulez jouer à l’ancienne (et à la dure), la crise de nerfs vous attend ! Sans être un classique de la NES, Kid Dracula est tout de même un très bon jeu de plateformes sur la 8-bits de Nintendo.