Ah Kirby, l'un de mes héros Nintendo quand j'étais petit ! Que de bons souvenirs ! Ce jeu est un classique de la (grosse) portable de Nintendo. Nous voici donc dans un jeu de plate-forme où notre héros peut sauter comme un certain plombier moustachu mais il peut également voler. A la différence de son collègue, il ne peut se débarrasser de ses ennemis en leur sautant dessus mais en les aspirant pour ensuite les recracher, si possible sur d'autres ennemis. On peut également aspirer des objets pour s'en servir comme projectiles. Donc on avance, on emprunte des portes et on affronte des boss assez variés dans leur forme mais pas dans la façon de les tuer (ramasser un objet et le lui recracher). Les lieux visités sont assez variés aussi, on visite forêt, nuages, île, etc. Bref, très plaisant à jouer. Les graphismes sont mignons et la musique agréable à écouter. Le seul défaut, comme pour beaucoup de jeux Game Boy, est la durée de vie, soit 1h en y allant doucement. Mais il est possible de débloquer une fois le jeu fini un mode "extra game" qui nous fait refaire le jeu en plus dur, celui-ci devient même assez difficile mais c'est le but après tout. Bref il y en a pour tous les niveaux.

Après avoir terminé Kirby 2, je me suis dit que puisque j'avais un peu de temps libre, pourquoi ne pas refaire le premier ? Et ça tombe bien, car du temps libre, il n'en faut pas beaucoup : le jeu est plutôt court et simple, il se termine aisément en moins d'une heure. Autant être clair dès le début, ce n'est pas pour son défi relevé qu'il faut jouer à Kirby's Dream Land, mais plutôt pour son ambiance bon enfant qui rappelle forcément une belle enfance ! Des graphismes simples mais efficaces, un design mignon et parfaitement réussi, un univers coloré (bon, c'est en noir et blanc, mais un peu d'imagination que diable !) et une bande-son de qualité font de ce jeu une petite merveille sur Game Boy. Kirby se dirige au doigt et à l'œil, ses mouvements étant très simples à assimiler, même si l'on est loin de ce qu'il pourra faire dans les opus suivants. On le finit donc rapidement mais on passe un moment très agréable, bercé par des sonorités travaillées, puis on le recommence en mode difficile, sans voir le temps passer... Bilan, un jeu parfait pour les débutants, divertissant pour les confirmés et qui ravira également les nostalgiques.

Facile avec 5 niveaux très courts (il faut juste un peu se concentrer sur les boss), Kirby’s Dream Land se finit dès la première partie. Y rejouer, c’est donc de la pure gourmandise… Et bien, je vais y rejouer souvent car ce Kirby’s Dream Land, c’est un aller simple vers l’enfance et tous les plaisirs qui vont avec. On a des envies subites de chamallows ou de pop corn au caramel tellement tout est rond, mignon et entraînant sur le petit écran de la Game Boy. Comme c’est le tout premier épisode de la série, Kirby n’a pas encore la possibilité de s’approprier les pouvoirs de ses ennemis, mais le bougre peut faire l’aspirateur, avaler des rouflouflous et faire la montgolfière. C’est l’essentiel et les vilains n’ont qu’à bien se tenir ! Vite, j’y retourne !

En voilà un jeu tout mignon ! Kirby's Dream Land est le premier jeu de la franchise mettant en scène la petite boule rose. Et c'est une réussite : les univers sont enchanteurs, les décors très travaillés (il ne leur manque que la couleur), les sprites énormes pour certains, les boss originaux et les musiques sont entrainantes. On se fait vite au maniement de notre petit héros qui peut aspirer puis recracher toutes sortes d'objets et d'ennemis. On rigole aussi beaucoup devant la qualité de l'animation. Certains lui donnent même des pouvoirs spéciaux comme la capacité de voler dans les airs. C'est une cartouche bien réalisée, mais hélas, un peu courte, comme beaucoup de jeux Game Boy. Cependant, c'est bien là son seul gros défaut, le jeu est tellement attachant qu'on y revient toujours pour une petite partie. De plus, le titre est idéal si vous voulez faire découvrir le jeu aux enfants : mignon et facile, il pourra faire une magnifique porte d'entrée à ce loisir. Une réussite, qui donnera lieu à des suites, et surtout, à la naissance d'une franchise. Un épisode fondateur.