L'heure est grave : maman oiseau a perdu ses chers enfants et demande à Kururin d'aller les sauver. Voilà le scénario trépidant. Le jeu est bien plus intéressant puisqu'il s'agit d'un mélange entre jeu d'adresse et de réflexion où il faudra guider Kururin et son "hélicoptère" dans un dédale de niveaux tout en évitant les contacts avec les parois et autres projectiles. Principe simple mais très intéressant puisqu'il faudra bien souvent faire fonctionner ses méninges ! En effet, le joueur ne pourra contrôler que les déplacements de Kururin, mais en aucun cas sa rotation constante, ce qui complique bien la chose lors des passages étroits. Etudier minutieusement la carte des niveaux avant de se lancer ne sera pas du luxe, surtout lorsqu'il s'agira d'emprunter des détours peu évidents afin de récupérer l'un des oiseaux perdus. Les graphismes sont fins et colorés, l'ambiance musicale est agréable, ce qui fait que tout donne envie de franchir les trente étapes du mode histoire (difficulté abordable et progressive) ainsi que le mode challenge. Et puisque tous les niveaux sont chronométrés, jouer en visant le meilleur temps possible deviendra un nouvel objectif. Un excellent classique GBA.

Sorti avec le lancement de la GBA, ce jeu à l’esthétique kawai bien nippone est le seul de sa série à être parvenu jusqu’à nous. Votre but est simple : terminer une 30aine de niveaux en manœuvrant un drôle d’engin à hélice, tout en portant secours à des petits zozios. Non mais franchement, y’avait pas plus pratique, non ? Évidemment, cela fait tout le sel du jeu, d’autant que si vous avez le contrôle de l’appareil, vous n’en avez en revanche aucun sur l’hélice qui tourne constamment. Adeptes du « ça passe ou ça casse », ce jeu n’est pas pour vous, car si vous croyez pouvoir franchir un passage en force, votre engin de malheur va très vite exploser malgré les points de vie à votre disposition. Enchaîner les erreurs, et c’est également très vite la panique. Outre l’univers très coloré et les musiques joyeuses qu’on se surprend à garder longtemps en tête, Kuru Kuru Kururin s’avère rapidement très accrocheur : l’idée est tordue, mais le concept est si simple qu’il donne envie de progresser dans l’aventure, de réussir les nombreux challenges, et même, de poursuivre encore un peu pour battre les meilleurs temps.