Énième épisode des aventures du KA (Karl Adrix, le héros sans peur et sans reproche), c'est avec ce Maléfice des Atlantes qu'il ne me fut plus permis de douter. Que l'ambition de l'éditeur Chip de décliner ses jeux à la manière d'un comic book, comme une série, soit honorable, mais à force de tirer sur la corde, elle se rompt et on tombe à l'eau (dicton vendéen). Les aventures sous-marines de l'Indiana Jones de l'Amstrad était pourtant l'occasion de modifier en profondeur le gameplay, or il n'en est rien. On est dès le départ collé au sol, la possibilité de nager viendra plus tard avec l'aide d'un objet. Mais c'est loin d'être une originalité car c'est l'effet identique du jetpack qu'on trouvait dans le 1er épisode. La musique est strictement la même et commence furieusement à casser les écoutilles. Finalement, seuls les décors changent, le Maléfice des Atlantes repose sur le même principe de jeu fumeux du (c'est le programmeur qui parle) "débrouille toi maintenant, nous on se casse. Tu comprends rien, nous, on s'en fout, c'est pas notre problème". Ah, oui, après, je suis très content de croiser des sirènes et Mr Poséidon qui font de magnifiques plantes d'intérieures dans le décor.