Autant être clair tout de suite : ce carton rouge ne sanctionne pas la qualité intrinsèque de cette première extension de Mass Effect. Elle sanctionne la pratique commerciale qui gravite autour du jeu grâce à ce cher EA. Replaçons le contexte : Mass Effect est un space opera de folie, et son troisième opus amène à une conclusion, qui, on l'espère apportera toutes les réponses à nos questions. L'attente fut telle qu'EA décida en grand humaniste de sortir son jeu en Kit, et de faire payer au prix fort le contenu le plus important du jeu : le prothéen. Derrière une mission banale bouclée en 30min, se cache un perso déblocable qui, en réalité, est au centre de toute l'intrigue : ce personnage a tellement de répliques et d'info qu'il est une encyclopédie vivante de toute la mythologie du jeu. Il est donc impératif de faire le DLC en tout début de partie pour se rendre compte que tout le jeu a été construit autour de lui et de voir tout ce qu'il apportera au fur et à mesure de la progression dans le jeu principal. Donc à partir du moment où il a été retiré, le jeu devenait incomplet. Un peu comme une version courte du Seigneur des Anneaux face à la version longue. Pratique scandaleuse.