Adieu le format MVS et place au support Atomiswave et ses nouvelles capacités. Commencons par les bonnes nouvelles ; Un nouveau système de scoring fait son apparition avec une barre de puissance et de des pièces à récolter. Deux nouveaux persos (Clark & Ralph) débarquent et chaque persos possède désormais ses propres caractéristiques et coups spéciaux. On note également le retour du général Morden et d'une nouvelle race d'Aliens particulièrement belliqueuse ainsi que la possibilité de stocker deux armes. Le jeu gagne également des décors en HD... mais ces mêmes décors sont très pauvres en détails et animations. D'ailleurs, en termes de réalisation, on ne note pas une grande différence avec les précédents opus malgré les capacités du système de Sammy. Pour ceux qui comme moi, n'aiment pas trop les aliens et autres ennemis dégoulinants, ce 6ème épisode sera une corvée... D'ailleurs, en parlant de corvée, allez donc voir la séquence du dernier niveau, avec le "Slug-Foreur"... Complètement naze. Ce Metal Slug 6 m'a clairement déçu ; Des aliens à gogo, aucun embranchement, une réalisation indigne du support et un manque cruel d'originalité, de nouveauté. Dommage.

Avec ce sixième (ou énième épisode), la série finit par avoir fait le tour de la question. En effet, on en redemandait pas tant. Personnellement, j'attendais un nouveau design, mais nous restons dans une formule qui a fait ses preuves. Pourtant, avec son nouveau support, quelques changements au programme ! Amoureux de Neo·Geo et de son univers, bien plus que de la série en elle-même, je ne pouvais que me réjouir de la venue de Ralf Jones et de Clark Steel (les Ikari Warriors) dans le roster. D'autant que Sammy et l'Atomiswave ont bien perpétué l'alliance avec KOF de par les coups et les gimmicks de chacun. Un nouveau scénario à suivre à l'écran, des options toutes neuves... et malheureusement, c'est un peu tout ce qu'on peut se mettre sous la dent, question nouvelles friandises. On est loin des Metal Slug 1, X ou 3, mais ce numéro 6 tient néanmoins la bonne pioche dans ce qui semble être un adieu. Il faut savoir bien terminer des fois. Et dans cette volonté de prolonger (ou de clôturer ?) la magie SNK, Metal Slug 6 le fait plutôt bien. A réserver aux fans tout de même.