Mais qu'est-ce que c'est c'te jeu ? Il est assez rare de trouver des jeux de F1 de nos jours, mais je ne pensais pas trouver une horreur pareille ! Moi qui pensais jouer à un must tiré directement de la série sur Megadrive, mon porte-monnaie en a encore mal ! Et si ce n'était que deux ou trois petits paramètres, non là tout est bâclé. Comme premièrement les graphismes, car on se demande encore si c'est bien notre Dreamcast qui tourne. Laid, ce jeu est laid. Pixellisé à fond, décors vides, on se croirait retourner au temps de la Saturn. Mais la maniabilité n'est pas en reste, car votre caisse est quasiment incontrôlable. Prendre un virage ou même pire, une simple ligne droite à toute allure relève de l'exploit, sans se manger un platane ! Et les réglages d'avant course ne vous aident pas nous plus, moi qui pensait que çà venait de là. La seule chose pouvant rehausser quelque peu l'intérêt est une option vous permettant de conduire un bolide ancienne génération dans des circuits "old school", mais là encore la jouabilité est horrible. Je ne peux donc que vous inviter à éviter à tout prix ce Monaco Grand Prix 2, tout bonnement nullissime.

En général, je me méfie comme la peste des simulations de Formule 1 se voulant réalistes. Car qui dit réaliste, dit "hyper chiant à contrôler". J'y ai très peu joué à ce MGPRS 2 et le peu de temps que j'y ai joué m'a laissé grandement circonspect. C'est effectivement très beau (pour l'époque) avec de belles textures et c'est surtout très fluide(sque) en termes d'animation. Mais je dois être particulièrement nul car je tond systématiquement la pelouse. Pour ce qui est de la mauvaise foi, je dirai que le bolide tourne extrêmement mal. Ensuite, dans le genre simulation, je dirai aussi qu'il se moque un peu du monde. Il n'y a aucune gestion des dégâts, du coup, avec moi sur la piste, le jeu commence à ressembler à du Stock Car. Je rentre dans les véhicules sans vergogne, histoire de libérer la place, créant des carambolages gigantesques. Malgré l'accident, tout le monde est indemne et continue leur course comme si de rien n'était. Personne ne m'arrête non plus. Du coup, je continue à saccager la pelouse. On ne m'appelle pas le Killer des circuits pour rien.