Alors qu’il est en bien mauvaise posture dans un trou, Guybrush Threepwood raconte à Elaine, sa dulcinée, les mésaventures qui l’ont conduit ici. A nous ensuite de refaire l'histoire : guider les pas de notre Guybrush sur la piste du légendaire trésor du Big Whoop et affronter son ennemi juré, le terrifiant pirate zombie LeChuck. Dans cette suite de Secret of Monkey Island, la difficulté a été revue nettement à la hausse. Les énigmes s'entremêlent sur pas moins de trois îles (sans compter la forteresse et l'île du Big Whoop) et notre inventaire se garnit à vitesse grand V d'une pelletée d'objets dont on ne sait parfois que faire. Il faudra aussi aimer les passages (le concours de crachat entre autres) où l'on est bloqué des heures durant. Reste que la magie opère. L'humour est bien là, encore plus déjanté que dans le premier épisode et l'ambiance "pirate, banane, poupée vaudou et grog" est toujours aussi chouette. Certes, la fin, assez étrange, m'a un peu dérouté mais parole de pirate, ce Monkey Island 2 reste une référence du point'n click délire.

Après un inoubliable premier volet, on ne peut qu’enchaîner sur sa suite, j'ai nommé Lechuck's revenge! Notre Guybrush n'est désormais plus un apprenti pirate, mais un véritable corsaire respecté, du moins le croit-il... Doté d'un look plus cool et d'une authentique barbichette en poil véritable, notre ami Guybrush va partir à la recherche du terrible et légendaire trésor de Big Whoop. L'occasion sera ainsi donné de voyager sur 3 immenses îles hautement détaillées, de revoir d'anciennes connaissances, de se faire de nouveaux potes et de faire face à des énigmes vraiment, mais alors là vraiment plus foutraques. Bien sûr, l'aventure ne sera pas une promenade de santé, et le Père Lechuck, revenu d'entre les morts (mais bloqué à l'état de zombie), va tout faire pour vous mettre des bâtons dans les roues et tenter de récupérer au passage le cœur de la belle Elaine (au sens figuré, hein !). Plus long, plus beau, toujours aussi drôle, MI 2 a légèrement moins ma préférence à cause d'énigmes corsées, car noyées sous un monticule d'objets tordus, et une fin effectivement un peu bizarre. Ça reste néanmoins un monument de jeu qui sent bon le Grog et la fumée Vaudou. A l'abordage moussaillon !