MY HERO
Suggestions
NON !
Retro Kidz Quand on vous dit beat'em up, vous pensez à quoi ? Frappez des ennemis et se faire taper dessus, une grosse mêlée, des éléments du décor à détruire, du plaisir à jouer. Alors oubliez tout ça ici, le plaisir n'est pas à l'ordre du jour : vous n'avez le droit qu'à une seule chance dans ce jeu, votre héros est fragile comme tout, et un coup le fera tomber dans les pommes direct. On est plus ici dans un jeu de plateformes en difficulté extra hard que dans un beat'em up. Un jeu qui n'est pas si mal graphiquement, mais qui est juste injouable ou qui ne donne aucun plaisir quand on y joue.
NON !
BillHimself My Hero, sorti sur Master System en 1986, est l’adaptation d’un beat'em up d’Arcade publié par Sega. Côté scénario, c’est du béton, en promenade au parc avec vous, votre petite amie se fait kidnapper par un loubard. Vous allez devoir cogner sur tout ce qui bouge, humains et animaux pour le rattraper et le combattre. Contrairement à la version Arcade, vous n’aurez pas 3 niveaux complètement différents (avec 3 boss distincts) à parcourir, mais 3 fois le même niveau légèrement remanié avec toujours le même boss (à battre en sautant sur place...). Puis, le jeu « boucle » en augmentant la difficulté. Les graphismes ne sont pas hideux même si le ciel vert pique les yeux. La musique est répétitive mais j’avoue qu’elle est entrainante. Le gameplay est le sujet qui fâche, les ennemis pleuvent de partout à un rythme infernal, votre coup poing et votre coup de pied manquent de vitesse et de précision, si bien que vous ne pouvez compter que sur ce bon vieux coup de pied sauté pour vous en sortir. Pour corser encore la difficulté, les pièges (bombes, rochers, feu) sont difficiles à éviter , et évidemment chaque coup reçu vous fait perdre un vie (sauf contre le boss). Un jeu très frustrant.
BASTON INFINIE
PXL Voilà un jeu d'arcade pur et dur. Pourquoi ? Car le jeu n'a pas de fin. Votre couple se promène tranquillement dans les rues de la ville quand un punk fou vient vous mettre une raclée et kidnappe votre copine. Ni une ni deux, vous vous décidez à traverser la ville pour la retrouver. Les rues sont bourrées de punks et autres yakuzas, ils arrivent par dizaine de gauche et droite de l'écran. Certains vous balancent des bouteilles par les fenêtres que vous pourrez renvoyer à ceux qui arrivent à pieds. Une fois la ville traversée (environ 2 minutes), vous avez le droit à un décor plage de sable fin et joli coucher de soleil pour le duel final. Un duel aux points, il faudra en effet toucher votre adversaire un certain nombre de fois pour l'assommer. Une fois fait, le méchant pleure avec vous à ses côtés qui lui pose une main amicale sur l'épaule. Votre copine se met à genoux pour vous remercier et... Bande de petits coquins, je vois à quoi vous pensez, mais non, c'est le méchant qui se retourne contre vous et vous repique votre copine, et c'est reparti pour le même niveau et le même duel un nombre incalculable de fois. La redondance infinie du jeu le rend vraiment chiant en fait.
NON !
Twinsen Threepwood Franchement, quelle rigolade ! Et je suis sérieux ! Un couple, un loubard, une demoiselle en détresse, un héros qui pratique le Kung Fu : je replonge dans le Club Dorothée. Honnêtement, ça commençait pas mal : plutôt joli, avec une musique entrainante (et quelques doux airs de polka), les ennemis foncent sur vous façon Kung Fu sur NES et on distribue les kicks et les baffes. C'est un peu raide, mais on s'en sort. Ensuite, passé les mémés qui jettent leurs plantes par la fenêtre, il faut passer les jets de flammes (dangereux, leur aménagement urbain) et finir, glorieux, dans un combat de boss sur la plage au couché de soleil (on se croirait dans les Chevaliers du Zodiaque). Et puis, hop, la demoiselle vous enlace, ça commence à être chaud et patatras : elle se refait kidnapper pour un autre château. Jusque là, j'étais en mode "Oui mais". Et puis ensuite (rires), j'ai cru que mon jeu buguait. Pourquoi ? Parce que je recommençais le 1er niveau. Encore. Là, je vois que la difficulté (déjà pas évidente) se corse et c'est ça le truc : le jeu tourne en boucle. Arrivé à mon 3e tour de polka, je me suis cru dans "Un jour sans fin" et j'ai laissé la Blonde au Punk. Quel être ignoble je suis.
MY ZERO
Blondex Adaptation Master System grandement charcutée d’un jeu arcade de Sega, My Hero paraît pourtant à première vue séduisant, avec ses graphismes colorés. Mais derrière cette apparence se cache une ville en pleine guerre civile. Les malandrins sont partout, les bombes pleuvent, les rues sont en flamme… mais votre héros se balade tranquillement dans le parc avec sa copine, laquelle se fait fort logiquement enlever par un loubard. Quelle inconscience aussi ! Et comme les voyous courent les rues, je ne vois qu’une explication : votre charmant petit héros en costume bleu ne fait pas couleur locale. D’ailleurs, le jeu démarre à peine qu’il se fait tabasser. Devant l’inefficacité du coup de poing, il ne lui reste que le coup de pied sauté pour corriger les voyous. Ayant péniblement passé le premier niveau au son d’une musique gentiment agaçante, l’agression se poursuit avec un 2ème niveau quasi-identique encore plus dur – à la différence de l’original qui compte 3 décors différents. Rapidement mais sûrement, le jeu va plus que vous agacer : un coup reçu, c’est une vie en moins ; et 3 vies perdues, c’est le Game Over direct. Énervement garanti !
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