Once upon a time, Gradius posait les quelques bases solides du shoot'em up à l'horizontale. Puis Nemesis sur Game Boy, digne émule de Gradius, vit le jour. Une page se tourne, un monument s'éveille. Un choc s'opère donc dès l'allumage du soft, visuel de prime abord. Ce jeu fait cracher les tripes de cette pauvre monochrome. C'est beau, riche en détails et relativement fluide. Le système d'options est ingénieux (Gradius quoi) et le level design inspiré. 5 niveaux jalonnent cet univers hostile et vous constaterez que malgré les 99 vies proposées dans les options (sic !), le finir ne sera pas de tout repos. Musicalement, le compositeur avait dû se casser trois doigts la veille, c'est fadasse et c'est bien là le seul défaut, à mes yeux, de ce jeu légendaire. Les mauvaises langues diront que certains clignotements surgissent mais aucun ralentissement n'est présent, une prouesse ! Konami signe donc l'un des trois meilleurs shoot de la Game Boy et ce, avec une aisance remarquable. Mais comment donc une telle réalisation peut-elle rentrer dans une si petite cartouche ?