N'est pas Formula One qui veut ! Il y avait la série des Super Monaco GP aussi, mais ce Nigel Mansell là, même s'il conte les aventures d'un ancien champion, n'est pas très séduisant... Premièrement, le tableau d'introduction avec la sale tête pixélisée de Mansell... et là, on dit : mais qu'est-ce que c'est que ce truc !?! Les menus sont plutôt bien présentés avec les courses, mais une fois manette en main, c'est la cata ! Hormis les décors de fond rappelant Super Monaco GP (classique, quoi !), les bords de route ne ressemblent à rien : juste une poignée de pixels gerbants (encore eux !). Les bruitages sont du domaine de l'inaudible, ce qui empêche toute bonne volonté de continuer. A vrai dire, je n'ai pas voulu aller plus loin, tant ce triste tableau m'a fait peur ! La conduite tout juste passable... bref, et même, on ne joue pas à un jeu de Formule 1, juste pour le plaisir de conduire, encore faut-il s'y retrouver et voir quelque chose ! Vous, amateur de Megadrive, je vous conseille donc de rester sur Formula One ou Super Monaco GP II, se complétant parfaitement et je crois en avoir fait le tour du genre sur la bête de Sega. A éviter !

Oui, ce n'est pas un jeu de course indispensable... Mais il n'est pas pour autant honteux. Les commandes répondent bien et la sensation de vitesse est plus qu'honnête, avec quelques tracés en ovale typiquement américains qui permettront d'avoir le pied enfoncé, sans aucune réserve, sur l'accélérateur. Autre qualité : le réalisme. Les dégâts de notre monoplace sont gérés façon docteur Maboul avec un schéma de notre bolide (notre aileron clignote, c'est pas bon signe...) et le risque de la panne d'essence donnera à réfléchir sur le moment adéquat pour faire le plein. Les circuits offrent également un semblant de 3D avec quelques volumes suggérés au bord des pistes (même si ça reste un peu terne côté couleurs). Après, tout ça manque de variété et de relief, avec une piste sans dénivelé. Le championnat est sympathique mais rien n'est hautement inoubliable... Enfin si, une chose le sera, lorsqu'on gagne la course, on a la chance d'arborer sur le podium la fière et pimpante moustache de Nigel Mansell (waah, la chance !).