Oscar se balade de film en film à la recherche d'Oscars, des trophées ici à son effigie. On passe donc du Western au film d'épouvante en passant par la SF, etc. Ce jeu de plates-formes est un poil répétitif (on cherche des statuettes quelque soit le niveau) et bourré de défauts (les plates-formes que l'on peut traverser... ou pas). La maniabilité est très mauvaise sur Amiga CD32, le personnage glisse énormément et ses sauts s'arrêtent nets si vous relâchez la pression du bouton. C'est un peu mieux sur Super Nintendo mais dans cette version, le jeu ne comporte plus que 4 niveaux au lieu des 8 initiaux. Avec des graphismes colorés, Oscar n'est pas complètement mauvais mais je peine à lui trouver un réel intérêt.

J'ai vraiment galéré pour trouver la ROM de ce truc. Je voyais partout "demande de copyright de Nintendo of America". Les ayant droit seraient trop fiers du résultat pour lâcher la poule aux oeufs d'or, ou seraient il au contraire trop honteux pour vouloir qu'il reste une quelconque trace ? Déjà, dès l'écran-titre, on ne sait pas trop quoi penser du personnage. Si quelqu'un sait ce que c'est, qu'il me le dise ! Partir à l'aventure avec lui, vêtu d'un caleçon rouge à poix blanc : Ô Bonheur, Ô Bon Goût ! A travers sa version SNES, Oscar semble avoir perdu en couleur et en animation ce qu'il a gagné en fluidité et en temps de chargement. Fini en grosso 40 minutes, le jeu enchaine des niveaux thématiques sympas (préhistoire, horreur, désert) mais qui finalement se ressemblent tous en terme de Level design. On dirait le niveau Chemical Plant de Sonic 2, en beaucoup, beaucoup moins bien. Armé d'un yoyo, on ramasse de l'item à tout va dans une ambiance criarde et musicalement d'un non goût total. J'ai vu tellement pire qu'Oscar deviendrait presque sympathique, mais l’existence des bons plateformers de la machine (Mario en tête) m'a ramené à la réalité : Oscar est nul.