OUTLAND  
Suggestions
HOUPLALA !
Wizzy Mélange étonnant de Limbo et d’Ikaruga, Outland est une virée dans un univers onirique fait d’ombre et de lumière. Se déplaçant avec l’élégance de la panthère, notre personnage est invulnérable aux tirs de la même couleur que lui. On alterne donc entre le rouge et le bleu pour passer sans dégât des feux d’artifice nourris aux boulettes. Le maniement du perso est d’une précision diabolique et il faut bien ça, vu la difficulté hallucinée de certains passages. Comme au bon vieux temps, Outland donne des sueurs froides au joueur. Il y a des passages où on s’affole, où on se répète qu’il est logiquement impossible de passer, où les muscles des doigts et le nerf optique tétanisent devant tant d’informations contradictoires. Sans les capacités bioniques du Cyborg pour ma part, atteindre le moindre checkpoint à partir du troisième monde fut une aventure, une expérience mystico-délirante sur le Yin et le Yang, un apprentissage à la dure (bâton clouté sur tibias) de la zénitude. Je ne parle même pas du boss de fin... Après ce beau et mémorable Outland, on n'est plus tellement le même homme (ou la même femme, si d'aventure, on est une femme...).
OUI, MAIS...
Twinsen Threepwood 2011 Ubisoft essaie de surfer sur le succès de Limbo sur le Live et propose sa réponse : Outland. Là où le jeu de Playdead offrait avec brio de la plateforme/réflexion à l'ambiance unique, tonton Ubi, lui, vise un public plus large et va logiquement vers le Metroidvania et l'action/plateforme. Qu'y avait-il d'artistiquement marquant pour le geek dans la pop culture en 2010/2011 ? Limbo et son noir pur, le film Tron Legacy et ses lumières flashy, le remastered de Shadow of The colossus et ses boss magnifiques. Et bien Outland, c'est un mélange de tout ça (sisi!) avec l’esthétique Africaine d'un Kirikou... Pourquoi cette analyse un brin caricaturale ? Parce qu'aussi bien exécutée soit elle, la copie d'Ubi reste un produit et non une œuvre ; un truc hyper opportuniste, aux mécaniques (re)pompées à outrance à droite à gauche et appliquées de façon hyper scolaire. Jouant avec un héros anonyme aux sauts démesurés à faire pâlir Neo dans Matrix (la croix est plus que conseillé), on enchaîne les passages vus et revus et l'alternance entre deux couleurs (au hasard : rouge et bleu ?) ne sauve guère l’ensemble. Techniquement bon, complet, Outland marche mais fera grincer quelques dents...
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