Overlord II, c'est le retour du terrible Seigneur du Mal dans des mondes inédits et magnifiques comme le Pôle Nord ou la Rome Antique. Après le saccage des Hobbits et le gobage de Nains par des limaces géantes du premier épisode, on pourra toujours massacrer avec son armée de Larbins des pelucheux et des trucs gentils en tout genre : les pauvres petits bébés phoques sur la banquise, les Elfes défenseurs de la Nature ou des petits Lutins barbus qu'on piétinera joyeusement. Coté nouveautés, on aura droit à une mini-carte bien pratique et nos Larbins pourront même avoir des loups (et d'autres bêbêtes) comme montures. Si le délire est toujours là, il n'est pas rare de pester, pire d'enrager contre nos pauvres larbins qui courent souvent là où, bien-sûr, on ne veut pas qu'ils aillent. Mais comment leur en vouloir à ces affreux jojos ? Overlord II est un jeu poilu, pas parfait mais bourré d'idées et bien rigolo. Le digne rejeton de son père !

Jouer les gentils, sauver la veuve et l’orphelin, pourfendre le mal, rendre service aux passants... C'est bien mignon, mais ça serait quand même pas mal de pouvoir changer de côté parfois. Et Overlord est là pour ça : jouer les Sauron et asservir le monde (ou tuer tout le monde, à vous de voir). Ici, on pourra donc réaliser nos envies les plus profondes, asservir, tuer, voler, prendre plusieurs maîtresses, et surtout sacrifier nos sbires (nos minions) pour arriver à nos fins : dominer le monde. Dans cette version dark de Pikmin, on joue donc un maître du mal en devenir, descendant direct du premier maître du mal que l'on incarne dans le premier jeu. C'est fluide, prenant et très grisant. Le jeu évolue en fonction de nos décisions, on peut choisir d'asservir ce qui rapporte pas mal de ressources ou de tuer ce qui rend plus puissant, selon ce que vous préférez. On joue de stratégie, gérant nos troupes pour les optimiser en fonction de l'adversaire. J'adore ce jeu, qui est le premier des deux auquel j'ai joué, et je ne m'en lasse pas. Il fait partie de ces rares jeux que je reprend tous les 3 ans pour refaire un partie.